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[Changeling] Zeke Ryzhenkov. uc.

MessageSujet: [Changeling] Zeke Ryzhenkov. uc. [Changeling] Zeke Ryzhenkov. uc. Icon_minitime1Ven 6 Jan - 9:32
-- P E R S O N N A G E --

  • Nom : Ryzhenkov.
  • Prénom : Zeke.
  • Sexe : Masculin.
  • Âge : Vingt-et-un ans.
  • Classe : Changeling.



  • Magie & Armes :
    Si ce n'est le fait qu'il puisse se changer en loup, Zeke ne maîtrise aucune forme de magie.
    Concernant ses armes, il n'en possède qu'une. Un glaive. Selon le vendeur auquel il l'a acheté, sa garde a été taillée dans les écailles d’un dragon. Sa lame, elle, est des plus tranchantes.


  • Stats :
    Vitalité [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    Attaque [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    Magie [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    Déf. Physique [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    Déf. Magique [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    Vitesse [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]





  • Caractère :
    La psychologie de Zeke est, en grande partie, à l’image de son physique. Bien que peu enclin à sourire, le jeune homme est tout de même loin du personnage morose, de celui qui se veut malheureux à toute heure et en tous lieux.
    Calme et posé, il se plaît à penser qu’il y a du bon dans l’être de chaque homme, même dans celui du plus mauvais. Que les choses soient noires ou blanches, mais jamais entre les deux, est à l’opposé de sa vision des choses, de sa conception du monde.
    Zeke se cache derrière une carapace qu’il a appris à se forger au fil des années. Naître dans les bidonvilles de Lumïa, éclipsés par de gigantesques remparts qui ornent la ville, c’est naître dans la honte. La honte de devoir, avec vos parents, tendre la main aux plus riches pour ne serait-ce qu’une pièce et de, très fréquemment – pour ne pas dire constamment –, subir les regards méprisants des autres. Naître dans les bidonvilles, c’est aussi prendre pour épouse l’alphabétisme. Ayant passé le plus clair de son temps dans la rue, Zeke ignore tout de l’école et de ce qu’elle apporte aux gens qui s’y rendent. Ceci dit, il n’en reste pas moins un garçon débrouillard et doué dans ce qu’il décide d’entreprendre.
    Veillez à prendre en compte que Zeke est une personne têtue et qui, d’une manière générale, préfère le silence aux éternelles discussions dont les sujets ne méritent point de le rompre. Sachez aussi que, à ses yeux, chaque service mérite son dû. J’imagine que vous comprendre que, comme tout un chacun, le changeling a besoin de gagner sa croûte...
    En parlant de changelings, notez que tout le monde ignore qu’il en est un. Il tient ce gêne, ce « don », de sa génitrice, aujourd’hui décédée. C’est, par ailleurs, sous sa forme animale qu’il traque des proies humaines avant de mettre fin à leur vie. Selon ses dires, plus l’homme court, plus son goût est tendre et savoureux en bouche. Si jamais certains venaient à l’apprendre, il est on ne plus probable que la majorité d’entre eux le considèreraient comme un assassin. Cependant, lui pense différemment. À ses yeux, un assassin est un personnage qui tue par plaisir, par dévotion, par folie pure ou encore par ennui. Hors, lorsqu’il s’apprête, avec l’aide de ses griffes et de ses crocs, à ravager le corps de l’une de ses victimes, ce n’est pour aucune des raisons citées ci-dessus. Non, lorsque Zeke tue, c’est avant tout – et surtout – pour se nourrir et, ainsi, survivre à la mort, passage de la vie qui l’effraie le plus.


  • Physique :
    Zeke avoisine le mètre soixante-quinze. Tenaillé par le manque de nutrition, son corps, décharné et pourvu de plusieurs cicatrices, en porte les nombreuses séquelles. Sa peau, blême à souhait, peine à dissimuler ses os.
    Son visage, émacié, est creusé au niveau des joues. Ses traits, durs, aspirent à une austérité certaine. Austérité qui se voit renforcée par de grands yeux bruns, eux-mêmes accentués par des cernes sombres et qui, à sa connaissance, ne le quittent plus depuis une bonne poignée d’années, déjà. Ses lèvres, d’un rouge léger et pleines, sont surmontées par un nez droit de lutin. Avec une telle gueule, le moins que l’on puisse dire, c’est que Zeke ne fait pas son âge.
    Les cheveux du jeune homme, pour leur part, se révèlent être impossibles à coiffer. Châtains à reflets auburn, ils partent dans tous les sens, ce qui donne au garçon une allure de sauvageon.
    Quant au style vestimentaire de Zeke, celui-ci est, faute de moyens, des plus médisants. D’une manière générale, il est vêtu d’un vieux pantalon noir, troué par-ci, par-là, d’une longue veste usée et d’une cape marron foncé en lambeaux. Ses pieds sont chaussés de bottes en cuir achetées d’occasion. À sa ceinture se tient son glaive, l’unique réelle arme en sa possession, et sa besace, aussi pourrie que le reste de ses fringues, prend place sur son épaule. S’y retrouvent à l’intérieur les minces affaires lui permettant de survivre loin du logis à son nom, dans les bidonvilles de Lumïa.

    Zeke étant un changeling, il peut, selon ses besoins, ses envies et plus encore, changer de peau et, ainsi, passer de l’homme à la bête. Loin de la personne efflanquée qu’il est en temps normal, sous forme animale, il n’est ni plus ni moins qu’un imposant loup brun aux crocs acérés et aux griffes aiguisées.
    Il y a quelques mois, le jeune garçon s’est exercé à la transformation partielle. L’exercice, en plus d’être long, s’est révélé douloureux et jamais Zeke n’avait connu pareille souffrance. Toutefois, la maîtrise s’acquiert par la pratique et, de fil en aiguille, la douleur s’est atténuée. Au jour d’aujourd’hui, il est capable de faire apparaître, à la place de ses mains et de ses bras, de longues pattes de loup.


  • Thème : Apocalyptica - Sacra.
  • Adore : La chasse sous forme animale, la nature et la viande rouge. Les joyaux pour leur inaccessibilité, aussi.
  • Déteste : Les gens dont la seule chose qui scintille chez elles est l'or de leur argent.


  • Histoire :
    « Beaucoup trop haut. Beaucoup trop petit, aussi. Aucun animal ne viendra se prendre dans ton piège, mon petit », me dit-il sur un ton blasé.
    Je fais trois pas en arrière et jette un coup d’œil à mon collet. Mouais, il a sans doute raison. Je passe une main dans mes cheveux et me tourne vers mon père, un air d’enfant malheur dessiné sur mes traits. C’est le quinzième piège que je réalise aujourd’hui, sous ce soleil de plomb. J’ai mal aux mains et aux jambes. Mes vêtements sont sales et je crève de chaud.
    « Peut-être, ouais, mais j’ai pas envie d’en faire un autre. Il fait trop chaud. On peut continuer demain ? »
    Je connais déjà par cœur le sermon qu’il va m’adresser – faut dire que j’y ai constamment droit, ces derniers temps –, mais le laisse tout de même me le réciter.
    « Marche ou crève, Zeke. Jamais personne ne sera là pour t’aider lorsque tu en auras le plus besoin. Ne l’oublie pas. »
    Au fond, je sais qu’il a raison, qu’il n’y aura jamais personne à mes côtés. Je n’ai pas le moindre ami et les gens, dans la rue, me regardent avec mépris. Je suis l’enfant d’un pauvre et, par conséquent, je suis une personne dont on se contrefiche, une personne qui ne représente pas grand-chose à leurs yeux. Lorsque je tends la main pour une pièce, je ne récolte rien de plus qu’un filet de bave en pleine gueule.
    Bref. Je soupire et me remets au travail. La journée promet d’être encore longue...

    ---
    Je me tiens devant son corps sans vie. Je ne ressens que tristesse devant cet incroyable spectacle qui s'offre à moi. J’aurais de loin préférer ne rien ressentir. Mon esprit est comme plongé dans les abysses du néant et j’ai du mal à contrôler les membres de mon corps. Je crois que je suis encore sous le choc. Bien sûr, je me doutais que, tôt ou tard, son cœur malade cesserait de battre. Tout le monde meurt. Qui que nous soyons, braves petites gens ou enflures de première, nous passerons tous à la trappe. Ce n’est qu’une question de temps.
    Quelques larmes s’échappent de mes yeux et coulent le long de mes joues ternes et creusées. Je n’ai pas la force de les retenir. Et je ne le veux pas, surtout. Pas pour Clyde. Si aujourd’hui encore je suis en vie, c’est avant tout grâce à cet homme. Sans lui, je n’aurais jamais su comment dresser un collet digne de ce nom. Sans Clyde, je n’aurais jamais su comment vider nos proies ni même comment allumé le feu sur lequel les faire cuire. Sans mon père, je ne serais déjà plus de cet effroyable monde. Et ce lot de raisons me suffit pour le pleurer aussi longtemps que je le souhaite.
    La décomposition de son corps a commencé il y a deux jours, je crois. De petits vers blancs se disputent les maigres parties de son corps. Si aujourd’hui ces images me laissent de marbre, il est on ne peut plus probable que, plus tard, lorsqu’elles me reviendront en mémoire, je vomisse tripes et boyaux.
    Un filet de sueur froide colle mes cheveux à mon front et à ma nuque lorsque, enfin, je réussis à me hisser sur mes jambes. D’un revers de la main je sèche mes larmes et, de l’autre, ébouriffe ma chevelure trempée. Je lève les yeux et examine le ciel. Il est seize heures et l’hiver est déjà bien entamé. Je doute que la nuit ne tarde à tomber sur la plaine. Nous nous étions rendus sur ces terres pour chasser, bien que le gibier se fasse rare en cette période de l’année. J’avais réussi à mettre fin aux jours d’un horrible gros rongeur lorsque son corps, raide et bien plus pâle que d’ordinaire, s’est effondré sur le sol enneigé. Sol enneigé que je m’apprête à creuser sous ma forme animale. Je ne me sens pas la force de transporter le corps de mon paternel jusqu’au taudis qui nous sert de demeure. Et puis, de toute façon, personne ne mérite de pourrir sous les planches de ce trou à rat. Avant de changer de peau, je récupère la longue veste que porte le cadavre. Cet hiver est plus froid que les précédents et, sous terre, elle ne servira pas à grand-chose. La porter me semble en faire un bon usage. Sûr de ce que j’entreprends, je la secoue de façon à déloger les vers qui ont eu la mauvaise idée de s’y accrocher à la manière d’un misérable pou qui s’accroche au cuir chevelu d’un enfant, persuadé qu’il s’agit là de son pavillon. La majorité d’entre eux retombent sur la poitrine du défunt. Quant aux autres, moins chanceux, ils finissent sous la semelle de mes bottes. Une fois le vêtement sur mes épaules, ma forme humaine laisse place à la bête. Ni une ni deux, avec l’aide de mes pattes musclées, je creuse. La nuit est tombée depuis une bonne heure lorsque je m’arrête. La cavité que j’ai creusée est plus large que nécessaire. Creuser m’a permis de m’évader le temps d’un instant. Je remonte à la surface et prend dans ma gueule le bras droit de Clyde. Je tire cette partie de son corps et laisse tomber ce dernier dans le trou en même temps que j’y noie le restant de mon chagrin. Par la suite, je recouvre le trou de la terre que j’ai précédemment labourée. Je pousse un hurlement rauque et disparaît au loin, dans le clair de la lune qui illumine d’un rayon timide ce qui sert de tombe à mon père...

    ---
    Ces derniers mois, j’ai beaucoup voyagé. Voir et découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles saveurs et de nouvelles personnes, m’a émerveillé.
    Pour commencer, je me suis rendu à Alcombord. J’avais besoin d’argent et la place du marché de cette cité me semblait être le meilleur endroit où en gagner. J’y exposais les proies – des lapins ou des lièvres, la majorité du temps –, dépouillées puis vidées de mes propres mains, qui s’étaient prises dans mes collets. Sceptiques au départ quant à ce que je proposais à la vente – un mec qui crève la dalle, qui sent le fauve et qui se lave tous les trois jours on ne sait trop où mais qui vend de la viande, honnêtement, oui, je peux comprendre que les gens se résignent à claquer leur pognon dans ce qui me sert de gagne-pain –, les acheteurs ont fini par se faire plus nombreux. Au fil des semaines, le cuir de ma bourse s’est retrouvé tendu, prêt à éclater dès lors que serait venue rejoindre ses semblables une autre pièce, aussi petite puisse-t-elle être. Avant de quitter la ville par son port où un navire de marchandise pliait bagage vers le Royaume de Jade, j’ai acheté à un marchand, médisant et imbu de sa personne, une arme. Un glaive. Je n’avais jamais vu une arme aussi belle, un acier aussi tranchant. Selon le vendeur, sa garde a été taillée dans les écailles d’un dragon. Vu le prix auquel le vieil homme m’a cédé la chose, j’en doute fort. Cependant, ça ne l’empêche pas d’être mon bien le plus cher, celui qui a le plus de valeur.
    Une fois le Royaume de Jade sous mes pieds, j’ai très vite été décontenancé par les personnes qui y vivent. On m’en avait dit beaucoup de bien et je dois avouer que, une fois sur place, il n’en était rien. Comme partout ailleurs, c’est à la gueule du client. Ceci dit, je suis habitué aux regards méprisants et aux masses basses que murmurent les gens sur mon passage. Ainsi, cette ambiance ne m’a pas empêché de profiter des somptueux paysages que m’ont offerts les lieux de l’Empereur, Chang Zikuan. Je me suis d’abord rendu dans la Forêt de Bambou où j’ai pu, sous une cascade, nettoyer mon corps qui en avait fort besoin d’après les odeurs qu’il dégageait. Puis, j’ai passé un long moment aux jardins de Suhou. Selon les dires de certains, c’est une fois le crépuscule venu qu’ils libèrent toute la beauté qu’ils renferment. Les personnages qui peuvent se vanter d’avoir en leur possession des jardins aussi somptueux sont, je pense, rares. Si ce n’est inexistants. À force de squatter le terrain, les serviteurs du Château Impérial ont fini par se demander ce que je foutais là et m’ont fait quitter ce morceau de paradis à coups de pied dans le derrière. J’ai donc pris un autre bateau qui, contrairement au premier, m’a amené à Asunia, la capitale de Midgard.
    C’est dans la Forêt du Vergeau que j’ai tué mon premier homme. Blond, grand, yeux bleus, une quarantaine d’années. C’est de lui tout ce dont je me souviens. J’étais affamé. Trop pour pouvoir déposer des pièges par-ci, par-là. Encore plus pour attendre qu’un fichu animal ait le malheur de s’y retrouver pris au piège tel un insecte coincé dans la boîte en plastique d’un enfant qui y aurait fait quelques trous, histoire de lui laisser de quoi respirer. Bref, lorsque je l’ai repéré, flânant dans les environs, j’ai vu en lui une chance pour moi de survivre. C’était tout ce qui comptait, à mes yeux. Survivre. À tout prix. D’une seconde à l’autre, je me suis retrouvé en loup, l’ai traqué une bonne poignée de minutes. Puis, dans un tourbillon de poils, je suis sorti à vive allure d’un buisson et lui ai sauté à la gorge. Je me félicite de lui avoir donné une mort rapide. C’était, de toute manière, ce que je pouvais lui offrir de mieux. D’un coup de griffe, je lui ai déchiré l’abdomen et ai dévoré son intérieur. Ma gueule était recouverte de sang tandis que son corps gisait sur le sol. Lorsque j’ai repris forme humaine, je me suis éloigné du corps de ma proie. Je n’ai ressenti aucun sentiment de culpabilité, loin de là. Je me souviens même avoir murmurer, dans un souffle, une phrase que Clyde, mon défunt père, avait pour habitude de me répéter. « Marche ou crève. »


-- J O U E U R --


  • Pseudonyme ou Prénom : Adenox, bien que certains me connaissent mieux sous le pseudo de Vhagar. x)
  • Âge & sexe : 17 ans. - Homme.
  • Expérience Role Play : J'ai découvert les forums du genre il y a quatre ou cinq ans, déjà. Cependant, je n'ai pas joué depuis près de deux ans. Ceci dit, j'avais pour habitude de principalement fréquenter les Jeux de rôle fantastiques et post-apocalyptiques.
  • Avez-vous lu le règlement ? Yep, m'dame.
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" Maitre du jeu "
Maitre du jeu
Sexe : Masculin
Humeur : Lasse.
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MessageSujet: Re: [Changeling] Zeke Ryzhenkov. uc. [Changeling] Zeke Ryzhenkov. uc. Icon_minitime1Dim 29 Jan - 6:23
J'aime beaucoup ton personnage, surtout sa personnalité qui colle parfaitement à un prédateur tel que le loup.

Fiche validée.

Bienvenue sur Rune Midgard !
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