Sexe : Humeur : Nope. Localisation : Nope nope. Exp : 3251 Messages : 80 Who am i !
Feuille personnage Niveau : 10 Grade : D Joyau(x) : 100
[Pirate] Elarn Jered Sujet: [Pirate] Elarn Jered Lun 15 Juin - 11:45 « Fiche personnage » « Informations générales » « Compétences & attributs » Nom : Elarn Prénom : Jered Sexe : Masculin ge : 24 ans Race : Humaine, forcé changeling, sans succès. Classe : Pirate (ou rogue ? Ou assassin ? Il est trop inclassable) Description physique : - Spoiler:
Ce sera peut-être les cheveux, défiant la loi de la physique en arrière, défiant également la nature, puisque bleus pastel, ou ce sera peut-être la mâchoire, qui vous obligera à tourner la tête vers moi. Non pas la mâchoire habituelle, mais plutôt celle qui dépasse de mon visage, relié à mon vrai os. Une hypertrophie, une abomination improbable parsemée de fissure, ça et là, rappelant sa simple nature d’os humain. Mes yeux eux, rejoignent mes cheveux, bleus, ils tentent en vain de ramener un peu de normalité dans ce visage taillé durement, carré et sec, si ils n’y parviennent pas, c’est à cause de leur reflet vert, et de leurs pupilles, très petites en toute circonstance. Une pilosité qui peine à montrer son bout de son nez, de peur certainement de disparaître sous les coups de rasoirs. Une barbe bleue, vous imaginez ? Je ne suis pas un pirate ! Ou presque.
Si mon expression se résume la plupart du temps à celle d’une sculpture d’amateur, neutre et figée, un sourire se faufile parfois jusqu’à mes lèvres, les étirant tantôt en coin, marqué de cynisme et de mépris, tantôt trop largement, transpirant la bestialité. La lueur dans mes yeux se fait alors sauvage, enflammée et rien ne pourrait l’éteindre, pas même la défaite, car la défaite signifiera la mort.
Ma morphologie quand à elle, se retrouve dans la banalité, pour un combattant. Mais pas n’importe quel combattant. Je parle de celui qui ne porte ni épée ni masse d’arme, ni armure ni casque, le combattant à mains et pieds nus, dont les muscles sont souples mais développés, plus du côté des jambes que des épaules, aux abdos dessinés sans l’être de trop, car il n’y a aucun poids à supporter. Un mètre presque quatre-vingt dix, les épaules carrées peu musclées. Mes mollets et cuisses, par contre, sont gonflés par l’exercice, leurs articulations poussées à l'extrême souplesse. Je suis néanmoins plus sec que musclé. Car c’est pour la vitesse que je suis taillé.
De ce fait, ni armure ni casque, ni même chaussure ou protection de cuir. Un pantalon de toile, noir et renforcé aux extrémités par du cuir noir, constitue certainement l’unique vêtement que je n’abandonnerai jamais. Je porte également un haut de la même couleur ainsi qu'une veste, blanche cette fois-ci. Je remonte également toujours les manches jusqu’à mes coudes, pour ne pas être gêné dans mes mouvements. Je porte également deux ceintures qui me permettent de porter mes sacoches, derrière moi. Peut-être verrez-vous, alors que j'enlève mon haut, le chiffre six tatoué dans le bas de son dos. Imposant, sombre et de style gothique.
Description caractérielle : - Spoiler:
On me qualifie de pirate. Est-ce parce que je vole pour vivre ? Parce que je suis certainement un des meilleurs voleurs à l’étalage et à la tire d’Asunia ? Ils sont tous jaloux de mes talents de garçon de rue. Je connais l’art et la manière, je sais quelle personne toucher, quand opérer, j’ai l’oeil, pour tout ça. Car c’est avec ça que j’ai survécu. Je ne suis pas un pirate, non. Surtout que… Je dois bien l’avouer, j’ai peur de l’eau. De l’océan, des mares. Dès que je ne vois plus le fond, vous ne me verrez plus. La terre ferme me convient parfaitement. Alors un rogue, comme on les appelle ?
Comment pourrais-je être un rogue, alors que je suis capilairement comme un phare, et que ma passion est la provocation, le combat de rue, crier, fort, ce que je pense ? Je n’ai rien à voir avec ces gens. J’aime qu’on me regarde. J’aime qu’on me craigne. J’aime qu’on me méprise d’un simple regard, qu’on me défie, qu’on veuille m’arrêter. J’existe, comme cela.
Car c’est bien mon seul but. Exister. Ne pas être transparent pour les autres. Je veux qu’on parle de moi, qu’on prononce mon nom, que les mères racontent mon histoire à leurs enfants pour les mettre en garde, que ceux-ci fassent des cauchemars en y pensant. Et quoi de mieux pour se faire connaitre, que d’être craint ? C’est tellement plus facile, tellement plus bas, tellement plus jouissif. Pas de ligne de conduite à avoir, pas de beaux sourires à faire, pas de don aux pauvres. Non, rien de tout cela. Juste se laisser guider par son instinct, par ses envies profondes et immédiates. Tel un animal, ne pas laisser l’éthique humaine m’arrêter. J’ai déjà l’apparence d’un monstre, l’image que je donne a rapidement suivi. Suis-je vraiment méchant ? Non, j’imagine que non. Je ne sais pas. Je n’ai jamais essayé d’être “gentil” en fait. Ca ne me plairait pas. Il n’y aurait pas les combats à mort, pas les vols, pas les joutes verbales, pas cette haine si gratifiante. Pas cette solitude, ni cette tristesse.
Qu’importe cette tristesse. Le bonheur, je ne l’ai jamais connu. Du poison, un breuvage qui affaibli, qui fait baisser sa garde pour mieux nous frapper en plein coeur. Le bonheur est si facile à briser. Il est si facile de pousser quelqu’un en bas. Mais comment pourrais-je chuter si je suis déjà en bas ? Voilà ma philosophie. Personne ne peut m’atteindre. Personne ne peut me blesser, à l’intérieur. Il y a trop de masques, trop de faux semblants, ce rôle que je joue est impénétrable. Ce connard que je suis sera le Jered que tous connaîtront jusqu’à la mort. Ainsi, je ne crée pas de lien. Jamais. Il y a comme un mur, entre le peuple et moi, qui distille toute approche positive en une chose sombre et haineuse. Avoir des relations est dangereux, celles-ci nous élèvent, plus hauts, pour mieux nous lâcher par la suite. En réalité ? Je déteste tout le monde, arbitrairement, et ils apprendront à faire de même. C’est comme ça que les choses vont. Fuyez moi, paysans, commerçants, filles de joie, guerrier.
Guerrier, oui, surtout, car il n’y a rien que je n’aime plus sinon le combat. L’épée contre le poing et le pied. J’aime surprendre de par ma manière de combattre. Rapide, trompeur, leurs épées rencontrent ma magie et empêche tout contact avec ma peau sans protection. Car ma protection est là, juste là, dans cette magie artificielle qui ne demande qu’à perdre le contrôle. J’aime cette magie, elle me permet de gagner, à chaque fois. Jamais je ne fuis, de toute manière, je ne suis plus capable de ressentir la douleur. Car à chaque fois, je choisis un adversaire que je saurais battre. J’ai beau ne pas savoir lire ou écrire, je n’en suis pas moins un stratège. J’ai assez pris de raclée quand j’étais gosse pour savoir qui est plus fort que moi, ou pas. C’est bien pour ça que tout le monde me craint. Car je sais quand frapper, et où. Je sais quand rire, me moquer, parler, ignorer, faire taire. Tout cela n’est qu’un jeu pour un grand spectacle où je suis le personnage principal, affublé d’un masque dégoulinant de haine.
Maîtrise de magie : Onde de choc - Spoiler:
La magie, c’est ma botte secrète. Ce qui te donne l’effet de surprise suffisant pour surpasser l’adversaire au moment venu. Une bourrasque, une force invisible qui coupe l’élan ou repousse en arrière, qui multiple la puissance des coups ou amortit ceux des autres. Une L’immatériel devenu palpable grâce aux mouvements que je lui prête. Car sans mouvement initiateur, pas de force. Et pas de force, pas de magie. Et pas de magie, pas de magie.
Maîtrise d'armes / équipements : - Spoiler:
Je ne possède rien, outre des bandages protecteurs, roulés en boule dans ma sacoche. Bon, j’ai aussi en ma possession un couteau, trop petit pour servir d’arme, à part pour une femme au foyer effarouchée et quelques babioles volées, d’utilité médicinale ou pour me nourrir, et un vieux carnet remplit d’une écriture gribouillée, et taché de sang.
Grades : Grade D - Petit frappe - Spoiler:
La magie n’est pas encore assez développé en moi. Pour la manifester, j’ai besoin de faire de grands gestes, et la puissance sera un peu inférieure à celui-ci. Je sais me battre, mais un chevalier aguerri et expérimenté parviendra à voir clair dans mon jeu plutôt rapidement.
Grade C - Combattant de rue - Spoiler:
La source magique s’intensifie, à force d’utilisation, à force de la laisser s’épanouir, les coups, pour le même geste, deviennent plus puissants. Ma maîtrise du combat à mains nues se fait plus complexe. Les acrobaties commencent à se préciser, se mêler à des techniques différents. Cependant, ce n’est pas d’un grand succès.
Grade B - Moine Shaolin - Spoiler:
Ma magie reste globalement pareille. Mais c’est ma maîtrise du combat qui en prend un coup. Ou plutôt, c’est vous qui allez en prendre. Les acrobaties sont maîtrisées, efficaces, sorties de nul part. Le parkour n’a plus de secret pour moi, mes pieds sont comme de secondes mains, mes mains, comme d’autres pieds. Tel un animal enragé, les coups peuvent pleuvoir, de tous les côtés.
Grade A - Armure de choc. - Spoiler:
A définir
Grade S - Guerrier radioactif - Spoiler:
A définir
Statistiques (/15): Vitalité : 2/5 Attaque physique : 3/5 Défense physique : 2/5 Attaque magique : 3/5 Défense magique : 1/5 Vitesse : 4/5 « Background » Parfois, dans mes temps libre, entre deux coups de poings et insultes, entre vols et soins, je ressors ce petit carnet de mon sac. C’est toujours plutôt étrange de se dire que son enfance est consignée dans ce carnet. Et c’est toujours aussi énervant de savoir le contenu de ce carnet. Laissez moi donc vous le lire, aussi simplement que cela, parce que… Parce que. « Sujet 284-6 Sexe : Masculin Signe particulier : Cheveux bleus Remarque : Agressif Surveillant principal : Lucas Hemet. Le sujet numéro 284-6 a été trouvé dans une rue, son état de santé était stable, étonnant pour un garçon de rue, bien que maigre, il s’accrochait admirablement bien à la vie. J'ai été voir mon patron pour lui faire part de ma découverte. Il a décidé qu'il serait bon pour le laboratoire. Peu après, nous sommes aller le chercher. Il devait avoir quatre ans et faire presque un mètre, mais l’individu s’est révélé hostile à nos propositions. La manière forte a du être utilisée. Avec ce comportement, le chef l'a envoyé au département Changeling et m'en a confié l'évolution. Les tests préliminaires ont été réalisé avec peine. 284-6 est toujours aussi agressif, ni la nourriture, ni le confort ne lui fait changer d’avis. Il peut être comparé à un chien errant. Il a également montré une habilité particulière à voler tout ce qui se trouvait dans les poches des personnes dans son champ d'action. Les tests ont été suspendu. 284-6 refuse de se nourrir. Deux mois de délai lui ont été accordé. Nous avons remarqué qu'il refusait de porter des chaussures. Deux mois ont passé. Les tests ont redémarré avec punition aquatique en prime, s’il est désobéissance. Il semble répondre positivement au test pour implantation. Remarque : 284-6 semble avoir développé une peur de l’eau. La punition a été stoppée pour la santé mentale de l’individu. C’est trop tard, sa santé mentale se dégrade au point de se taper la tête contre les barreaux de sa cellule. La phase finale est quand même prévue. Nous ne pouvons plus faire marche arrière, il est prêt. On a dû endormir 7854-6 pour le transférer en salle de transformation. Mais le test final n’a pas aboutit. Rien ne s’est passé. Une double dose a été ordonnée. Des résultats ont alors été observé. Un tigre blanc, pendant une dizaine de secondes. L’individu a subit des séquelles de sa transformation. Hypertrophie de la machoire. L’amputation a été refusée. Le sujet semble bien se porter. Les procédures sont toujours en cours. Le comportement du sujet a également été modifié. Sa sauvagerie a visiblement doublé. Des analyses ont été faites suite à cet échec. Les résultats n’ont pas montré grand changement. Le test final a été réitéré plusieurs fois, mais n’a trouvé aucun résultat. Transfert de l’individu au département Magie. 284-6 n’a pas, par manque de patience de l’entrepreneur vis-à-vis de l’expérience, passé les tests de compatibilité et préparatoires. Malgré mes protestations, la phase finale a été amorcée. La phase finale a été un succès, étonnement. Les mages ont su détecter de la magie dans son être. La vie du sujet n’est pas en danger et il est même stable. Transfert de l’individu au département Réussite. Début du test n°8 après refus de l’individu à coopérer pour les tests inférieurs, un mage de soin a été mobilisé pour la peine. Toutes les cinq séances environ, il subira des soins. -- Annexe test n°8 - Détail du déroulement --
Séances une à cinq: Un scientifique, non armé. 248-6 a d’abord préféré se faire battre à la place de se défendre. Cela fut plutôt étonnant de sa part. Peu à peu, il a commencé à se battre et a tenté de rendre les coups. Aucune trace de magie détectée. Séances six à dix : Deux scientifiques, armés de gants renforcés. L’individu continue de rendre les coups avec plus de rage. Il se relève toujours, sa détermination est admirable. Aucune trace de magie détectée. Séances onze à quinze : Deux scientifiques, armés de couteaux. Le sujet semble avoir pris du poil de la bête, mais il craint les couteaux. Il a fallu changer de salle, l’autre se trouvait trop grande. Blessures bénignes, santé stable. Aucune trace de magie détectée. Séances seize à vingt-cinq : Trois scientifiques, armes légèrement électriques. 248-6 ne ressent visiblement la douleur, ou l’ignore. Mais l’électricité le déstabilise. Blessures bénignes, brûlures peu entendues, état stable. Aucune trace de magie détectée. Séances vingt-six à trente : Trois miliciens entraînés, couteaux électrifiés. L’expérience refuse toujours catégoriquement de se servir d’autre chose que de son corps. Amélioration de la technique de combat visible. Cela inquiète les superviseurs. Blessures profondes, brûlures légèrement étendues, contusions multiples, état peu stable par moment, évanouissements rares. Aucune trace de magie détectée. Séances trente-et-une à quarante : Quatre miliciens, couteaux électrifiés. La pièce a été revue à la baisse. La luminosité également. Mais l’individu s’acharne à prendre les coups et les décharges et à vouloir mordre. Les entrepreneurs s’impatientent. Blessures profondes et multiples, hémorragies, brûlures importants. État instable à dangereux. Aucune trace de magie détectée. Séances quarante à cinquant : Quatre miliciens, couteaux rougis à blanc et électrifiés. Les mains de 248-6 ont été attachée dans son dos. En tentant de mordre un des volontaires, il s’est brûlé l'entièreté du visage. Blessures mortelles, brûlures au troisième degré, hémorragies internes. Etat très dangereux. Suite à l’importance trop grandes des blessures par rapport aux capacités de soin du mage, une pause a été donnée. Aucune trace de magie détectée. Séance cinquante-et-une : Arrêt des tests après évanouissement avant le début de la séance. --- Fin de l’annexe. ---
Test n°8 non concluant. 284-6 refuse d’utiliser sa magie. Ses blessures sont telles que le sujet semble avoir développé une incroyable résistance aux coups. Certains scientifiques commencent à penser que la magie en lui n’est pas assez présente pour se manifester. Nous avons jugé 248-6 inapte à la continuation. L'euthanasie est prévu pour la prochaine semaine. Nous sommes tous plus ou moins déçus. L’individu 248-6 a disparu. Abandon du sujet 248-6. Clôture du suivi écris. » Pensez vous que cela est terminé ? Bien sûr, pour eux, l’histoire se termine. Mais la mienne ne fait que commencer, à partir de là. J’aurais voulu être sarcastique et rajouter mon évolution à la suite de ce rendu. Mais je sais à peine lire et écrire, et à l’époque, je ne le savais pas du tout. Quoiqu’il en soit, je m’en rappelle, moi, je n’ai besoin de l’aide d’aucun livre pour me souvenir. Il pleuvait, ce jour-là. Ma magie s’était développée, peu à peu. Ils ne pouvaient pas le savoir, car ils ne la voyaient pas. Seul dans ma cellule, je la sentais se développer. Je savais l’utiliser. Il n’a pas fallu beaucoup de tentatives avant que les barreaux ne lâchent sous la pression de mes poings couplés à la magie. J’étais libre, jeune, ignorant, sauvage, mais libre. L’eau m’oppressait, je n’avais nul par où aller. J’ai donc erré, des semaines, des mois, dans la ville. J’étais si petit et mince que personne ne prêtait attention à moi. Ils ne voyaient en moi qu’un animal avec la rage qu’il ne fallait surtout pas approcher. Ils avaient raison, dans un sens. Heureusement, j’ai su me calmer, peu à peu. J’ai observé le peuple, leurs démarches, leur langue. Je comprenais peu de choses, mais il y avait une amélioration. Je suis devenu dès lors un chiot avide d’apprendre. J’ai appris à mendier auprès d’un mendiant qui m’avait pris de sympathie, petit gars muet que j’étais. Il était doué, ce vieillard, pour avoir assez pour manger à sa faim le soir. Je l’admirais, il était la première personne pour qui je me suis pris d’affection. Il y avait eu ensuite ce petit voleur elfe. J’étais devenu très observateur à cet âge-là, et je ne l’avais pas manqué. J’avais pu apercevoir ses mains baladeuses remplir sa bourse en vidant celles des autres. J’en avais eu des étoiles dans les yeux. Il fut mon prochain instructeur. Il a été difficile à convaincre, c’est sur, mais un petit chiot a toujours ce qu’il réclame, au final. Il m’a enseigné l’art et la manière, jours après jours. Nous avions fait le tour de la ville afin de repérer les bons coins. Il m’avait aussi aidé à me fondre un peu plus dans la masse, pour ne pas que l’on se retourne de trop sur mon passage. Il m’avait aussi montré comment passer inaperçu dans cette foule, en fait un instrument de camouflage parfait. Cependant, ce ne fut pas un grand succès, avec mon physique. C’était une belle période. Mais bien sûr, il a du quitter la ville avant que les gardes ne le repèrent définitivement. Je me suis retrouvé de nouveau livré à moi-même, indépendant et avec comme unique tâche la survie. Des années sombres se sont alors profilées, car qui dit voler, dit bandits, et qui dit bandits, dit territoire, coups bas, clan, meurtres. J’ai été chassé, pourchassé, battu jusqu’à l’évanouissement pas tous ces malfrats de petites envergures qui défendaient leurs quartiers. Toute la subtilité que m’avait inculqué le voleur s’était évanouie, la bête était de retour. Je savais déjà plus ou moins me battre, mais ces combats de rue m’ont permis de me perfectionner encore plus. Je n’avais pas assez d’argent pour une arme. Tout juste un maigre couteau aussi crasseux que moi. Mes poings m’ont encore permis de gagner, de survivre, de surclasser. Il y a peu de temps, finalement, que je joue ce jeu, ce jeu de connard, d’être détestable. Je me contentais avant de vivre ma vie, sans rien demander à personne. Mais cela ne me suffisait pas. Je me rendais compte, petit à petit, de la petitesse de ma place dans le monde, dans la ville. J’avais toujours été un chien, un rebut, un déchet. J’avais beau être un monstre, personne ne me voyait, ils me bousculaient, m’ignoraient, ne semblaient même pas me voir. J’étais comme… Emprisonné dans un autre monde. Et je hais les prisons. La liberté a toujours été mon plus grand rêve. Je ne cessais de penser à mes éventuels parents, peut-être pouvais-je les retrouver et me faire une place auprès d’eux ? Non, j’étais trop stupide. Je n’étais plus qu’une ombre entraînée à tuer. Il y avait un chemin tout tracé, pour moi. J’ai donc refermé mon être pour l’enfermer derrière le rôle que je me suis créé de toute pièce. Le jeu avait débuté, j’étais prêt à en devenir le protagoniste principal. C’était si excitant ! Et cela l’a été encore plus quand mon plan avançait comme sur des roulettes. J’ai tué, j’ai craqué, les insultés, j’ai rabaissé, sans relâche, les victimes parfaites. Et le résultat était là, juste là. On s’écartait devant moi, on me foudroyait du regard ou détournait celui-ci en espérant que je n’ai rien vu. J’avais creusé ma place, juste ici, dans le coeur des gens, entre la haine et la tristesse. C’était si… Jouissif. Et ça l’est encore tellement. Mon jeu, mes règles, tous ces joueurs insignifiants ont du s’y faire. Car le masque de mon rôle était plus dur que jamais, au fur et à mesure que je sombrais dans la méchanceté gratuite, et plus j’y sombrais, plus j’y mettais du coeur. Stratégies, ressentis, observations, j’ai toujours mis toutes les chances de mon côté pour être le plus imposant, haineux et bagarreur que possible. Aujourd’hui, je me prénomme Jered Elarn, c’est ainsi que je me suis nommé, moi. Je possède un six tatoué dans le dos et j’ai accepté mon passé tout en le rangeant le plus loin possible de mes souvenirs. « Joueur » Pseudonyme ou prénom : Coucou, c’est moi le griffon ge et sexe : 16, demoiselle, itou Expérience en Role Play : Pareil, pareil, 4-3 Code secret de la charte du forum : Loki est un fripon Demande spécial ou message destiné à la modération : :<
Dernière édition par Jered Elarn le Jeu 2 Juil - 22:54, édité 1 fois |
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