Tout allait pour le mieux dans la meilleure des huttes. La maladresse récurrente d'Elwë empêchait définitivement la petite fée de détourner son attention de lui, et cela amusait beaucoup le pégase. Surtout que l'elfe semblait plus maladroit encore en compagnie d'Anari, comme si la jolie petite lumière qu'elle était l'intimidait au plus haut point. C'était un sentiment étrange pour Ourya, qui avait spontanément considéré la fée comme une soeur ! Ce qui était bien normal pour un pégase.

Les fées sont les pégases des fleurs...

murmurait-il pensivement en admirant la fée voleter, et en s'inquiétant toujours un petit peu sur les gestes d'Elwë. Peut-être aurait-il mieux valu faire la cuisine ensemble... Si l'elfe s'estropiait avec son couteau de cuisine, cela serait bien cher payé pour une simple salade... Encore qu'un pégase est toujours partant pour une bonne salade...

L'elfe semblait perdu dans ses pensées. La fée rayonnait toujours de sa joie communicative, comme si son enthousiasme faisait part intégrante de ses battements d'aile.

- Anari, je...

Il s'interrompit, confus. Quelque chose était bizarre, changé, et la fée semblait l'avoir remarqué la première. On avait l'impression que la fée était prête à partir pour voir ce dont il s'agissait, mais si quelque chose n'allait pas, il ne fallait surtout pas mettre une jolie fée en première ligne...

Tout était anormalement calme et sympathique. La petite demoiselle volait en boucle au-dessus des têtes de ses deux amis. Elle s’amusait et faisait danser les ombres des objets en projettent son adorable lumière partout. Malgré tout, les deux autre semblait pensif, distrait un peu même.

 
Son raison apparente, Anari stoppa tout mouvement, elle devint complètement immobile dans les airs, au centre de la petite maisonnette. Encore se son familier qui résonnait dans sa tête, cette fois plus fort et plus tenace.  Sa lumière changeait constamment d’intensité, comme si son esprit était concentrer sur quelque chose de tellement mélangent pour elle, que son propre corps ne savait pas comment y réagir.
 
Le temps semblait arrêter autour d’elle, Anari n’entendit n’y ne voyait plus rien. Ourya et Elwë avait disparu, simplement. La petite fée se glissa par une fenêtre de la maison de l’elfe et en sortie. Elle resta figer encore un moment, à l’extérieur. Anari les entendait, un groupe de fée, comme elle, très proche. Une panique mélanger avec une impatience la remplit et elle fila à une vitesse pus qu’impressionnante. Ses yeux était vide de penser, la demoiselle était guider par un instinct puissant.
 
La petite demoiselle se laissait guider et volait à toute vitesse entre les arbres. Elle ne pensait pas rien d’autre que trouver la source de ce bruit. Pourtant plus elle s’en approchait, plus le son lui paraissait étrange, loin de ce qu’elle avait toujours connus, mais c’est souvenir était peut-être confus…

Elwë, qui leur offrait enfin le repas, une salade improvisée bien qu'a l'allure apétissante, remarqua le soudain changement d'attitude de la petite demoiselle ailée. Le plus inquiétant était ce changement d'aura, cette intensité passant de presque éteinte à illuminé à en crever les yeux. Quelque chose semblait grandement perturbé son invitée. Il posa d'abord les yeux sur l'assiette puis sur Ourya, confus.



Adressant un dernier regard au jeune homme à ses coté, l'elfe courut vers sa chambre ou il récupera son grimoire, le fourant dans la pochette à sa taille pour ensuite quitter la maison au pas de course, ne prennant pas necessairement la peine de refermer derrière lui...invitant ainsi Ourya à le joindre.

Ses sens parcoururent l'endroit, il guetta tout mouvement, toute lumière aux travers les abres. Il du se concentrer grandement pour sembler entendre ce petit bruit d'une clochette. Cet agréable son qu'il eut tout de suite remarqué chez cette amie. Se fiant a ses senses aiguisés. Il entama une nouvelle course, refermant un poing une mince sphere de lumière, pret a créer une arme à tout instant s'il le fallait...cette fois, il n'était pas question de jouer l'innocent...

Par toutes les plumes sacrées du Grand Pégase ! Qu'est-ce qui avait bien pu taquiner la fée comme cela ? Après les avoir éblouis elle sortait si vite et sans même un mot d'explication. Quelque chose d'oppressant battait toutefois dans l'atmosphère, et Ourya se dépêcha de suivre le jeune elfe qui était immédiatement parti à la poursuite de la fée.

Le pégase soupira. Une si bonne salade...

Tant pis. Et puisque la porte était restée ouverte, peut-être qu'une biche attirée par le festin se régalerait-elle à leur place.

Les deux compagnons coururent un instant tous les deux dans la direction qu'Anari avait prise, mais comment espérer rattraper une fée qui fait un sprint à toutes ailes ? Soudain, Ourya se figea net dans son élan, agrippant nerveusement la manche de la tunique d'Elwë qui faillit lui rester entre les mains. Lorsque l'elfe reprit son équilibre il dût grandement s'inquiéter de l'air de son compagnon... Une ombre d'effroi était passée sur lui. Il s'écria :

- Oh, non !

Cette musique... C'est un appeau à fées ! Et les seules personnes qui les utilisent sont les sorciers qui ont besoin d'elles comme ingrédients pour leurs expériences !!

Le son s'arrêta, et toujours pas d'Anari, bien mauvais augure signifiant le pire pour la jolie fée.

D'un air sombre, le pégase ajouta :

Nous ne pouvons pas la rejoindre à temps en marchant ou en courant... Je vais devoir te dire un secret, mais de toute manière, Anari voulait que je te le dise.

L'elfe attendit, attentif, mais Ourya ne rajouta rien. Une lumière vint simplement l'aveugler... et à la place d'Ourya, se trouvait maintenant un pégase qui semblait attendre, l'air de dire : Monte ! Il faut absolument arriver à temps !

A la sortie de la forêt, la demoiselle filet toujours à vive allure. Se son la troublait, la tourmentait et l’attirait comme un véritable aimant.  Son esprit brouiller ne fonctionnait plus, l’instinct passait avant tout le reste. Après tout ce temps, sans ses sœurs, les entendre, si prêt. C’était si incroyable que la véracité de ce son en devenait douteuse. Pourtant Anari ne cherchait pas a peser le pour et le contre de cette réalité et y fonçai tête baisser.

L’illusion se brisa rapidement. La vitesse à laquelle Anari fonçait la priva de tout temps de réflexion raisonnable, si bien qu’elle ne vit en rien le filet poser clairement entre les arbres devant elle. Le choc fut brutal. Le filet n’était pas simplement un amas de fils bien tisser, loin de là, les mailles serrer et le liquide froide qui le recouvrait avait une utilité bien précise, retenir une fée.
 
Rapidement les maille se resserraient sur elle et le liquide coula sur ses ailes, les empêchant de s’agiter en les alourdissent. Ses crie résonnaient bientôt autour d’elle, mais sa voix n’était pas tout à fait assez puissante pour alerter qui que ce sois. Une chose pouvait l’être par contre! La petite demoiselle accumula une petite quantité d’énergie en elle et émit ensuite une forte vague de lumière, un flash, court mes très puissant, si ses compagnons était assez proche il verrait se signale.
 
Ce geste parut déplaire a ses ravisseur car, aussitôt l’onde de lumière envoyer, elle sentit une décharge parcourir tout le liquide qui recouvrait son petit corps.  Chaque petite gouttelette d’eau c’était transformer en une aiguille qui lui traversait la peau. Un nouveau cri s’échappa de la fée qui sentait son corps faiblir et se laisser tomber dans le filet. Lentement ses ailes stoppaient tout mouvement, il lui semblait que même cette partie d’elle, pourtant insensible a la douleur, la faisait a présent souffrir.
 
Dans un espoir tenace Anari luttait contre elle-même pour garder ses yeux ouvert, resté consciente. Elle savait ses amis prêt d’elle, ils viendraient la chercher, alors elle ne devait pas faiblir en attendent leur arriver.

Sauver la fée ! Sauver la fée ! Tout, sauf ne pas sauver la fée ! Il y avait beaucoup de choses à penser en ces instants, mais une seule chose tournait dans l'esprit du cheval ailé. Elwë devait penser absolument pareil. Ourya l'aurait même jugé capable de se sacrifier pour sauver cette fée... Bien sûr, cela n'arriverait pas, tout se terminerait au mieux... Et la fée serait sauvée ! Un pégase est toujours certain que l'optimisme construit la bonne fin de tout... Si ce n'est pas le cas, c'est qu'on avait pas espéré assez fort...

La fée et l'elfe était très liés, il n'était même pas besoin d'être un pégase pour se rendre compte d'une telle évidence. C'était très touchant pour le pégase de les voir tous les deux. Quels que soient les difficultés pour venir à bout de ces difficultés imprévues, la plus belle récompense pour Ourya serait de les voir réunis à nouveau.

Il rumina quelques reproches amers. S'attaquer à un être aussi adorable que cette fée égarée... S'ils l'avaient rencontrée, cela ne pouvait signifiait qu’une seule chose : ils étaient destinés à anéantir les abominables assassins de fées qui considéraient ces merveilleuses créatures comme des ingrédients pour les potions !

Ourya et Elwë n'étaient sans doute pas les plus redoutables des combattants. Mais ils étaient les plus déterminés. Elwë parce que son coeur avait parlé et souri à celui d'Anari, et réciproquement, et Ourya parce que s'attaquer à des fées était comme s'attaquer à sa propre famille (ce qui était finalement la cas, lorsqu'on savait ce qu'était une enfance de pégase).

La direction ne faisait aucun doute, pour lui comme pour Elwë. Ourya, qui avait pris une assez grande altitude, se mit soudainement à plonger. La vitesse devint vertigineuse, et là, apparut enfin leur cible. Heureusement que l'elfe était là. Contre un magicien puissant, Ourya était relativement protégé contre sa magie, mais très démuni en attaque. Peut-être allaient-il s'en sortir par la complémentarité, Ourya encaissant les sortilèges de l'adversités et Elwë ripostant grâce à sa magie propre...

La lutte contre elle-même devenait insupportable. Ses yeux devenaient de plus en plus lourds et elle sentait son énergie décliner. La lumière naturelle d’Anari diminuait elle aussi, comme une chandelle qui arrive au bout de son fils. La petite demoiselle ce sentait incapable de lutter d’avantage. Ses petite jambe lâchèrent, la laissant tomber au fond de sa petite cage, puis ses yeux ne purent bientôt distinguer que des forme vague et sombre puis, plus rien.  Ce fut le noir le plus total et l’absence de conscience d’Anari. 

L’homme qui tenait la cage de la fée était un sorcier noir, sa peau était aussi sombre que son âme. Son visage, légèrement déformé par la haine et le mal, caché par une capuche qui recouvrait sa tête. A voix asse, il restait, dans une autre langue, divers fantasme envers la petite demoiselle.

Les doigts de sa mains droite, partiellement tordus, passait entre les barreaux pour caresser le petit corps inconscient.  Parfois il pinçait la main ou une des ailes d’Anari pour les tirer légèrement et il se mettait à ricaner en même temps. Il semblait vouloir arracher certain partie du corps d’Anari, la découper en plus petit morceaux et en faire quelque expérience et potions. Son regard pervers semblait river sur la faible lumière qui oscillait encore un peu entre une faible lueur et aucune lueur du tout. 

Bientôt, le sorcier tourna les talons, vaillant a n’être vue par personne. Il attacha la petite cage à sa ceinture et monta sur le cheval avec lequel il était venu dans ce foret. Il était prêt à partir avec son petit trésor pour la découper en morceaux, loin de cette forêt. 

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