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Une relique dans la jungle [terminé]

MessageSujet: Une relique dans la jungle [terminé] Une relique dans la jungle [terminé] Icon_minitime1Jeu 26 Jan - 7:20
-Je présume que tu ne veux rien a boire ?

Je regardais Katerina droit dans les yeux, un mélange de froideur et de méchanceté infime ce dégageait de ce tête a tête. Nous avions marché toute la journée pour que la demoiselle prenne un peu l’air, j’en avais pas franchement envie mais notre chambre a Kynthos était plutôt inhospitalière : par soucis d’argent après avoir renié nos deux familles nous étions partis sans le sous, enfin pour part en tout cas. Si je voulais me détacher de cette aisance familiale Katerina gardait la façon d’être d’une noble mais en temps de crise nous ne pouvions pas nous permettre de faire des dépenses inutiles.
Nous étions logés dans une chambre de bonne si je puis dire : une seule pièce, une vitre aussi poussiéreuse qu’une bibliothèque, un seul lit pour nous coucher. Autant dire que je n’appréciais pas du tout ce logement. Si ce climat tendu qui existe entre moi et Katerina est palpable celui de cette île paradisiaque nous apaiseraient presque. L’architecture n’a vraiment rien a voir avec ce que nous connaissons sur le contient. Des baraques rupestres sur des pilotis en bois côtois des maisons en dur de noble.

La journée avait donc été rythmée par une nonchalance sous un soleil étouffant. Le marché de l’île nous avais pris toute la matinée a traversé. D’une car il est très grand mais en plus avec une femme qui veut regarder tout les stands on en voit plus le bout je vous assure. Mais ma façon de ruminé et de souffler dans mon coin lui ont bien fais comprendre que je n’étais pas un grand adorateur de ce genre de rassemblement. Je ne me souviens même plus ce qui nous avais fait venir ici a Kynthos : a si ! Nous avions vu au détour d’une taverne qu’un archéologue de renom cherchait un groupe d’aventurier pour l’aider a traverser la jungle de cette île. L’hostilité de cette dernière est connu alors pour un vieux tout sec se balader entre les monstres c’est un peu comme un suicide vous voyez.

Alors même si nous devions voyager a nos frais la paye n’était pas trop mauvaise, c’est surtout ceci qui avait attiré mon attention en premier lieu. Et puis avec l’autre brute en armure qui me sert de femme je suis sur qu’on mènera cette mission a bien. Enfin bref. La journée terminé, juste avant le couché du soleil nous avions pris la route en direction de la jungle : déjà le chemin était ardu pour ce rendre a la lisière de cette foret où la nature est encore la seule reine maitresse. La soif ce faisait ressentir c’est pourquoi j’avais tendu ma gourde a ma femme avait m’être repus de fraicheur.
Notre meneur s’arrêta pour nous faire face et s’adresser a nous :


-C’est là que votre travaille commence. Des textes anciens parlent d’un temple au plus profond de cette jungle qui renfermerait un trésor immense, un trésor culturel qui n’a pas de prix. En revanche ce temple serait gardé par des créatures aussi puissantes que terrifiantes…
-Pourront pas etre plus terrifiant que ma femme…
Cette remarque m’avait échappé, même si c’est ce que je pensais il n’y avait aucun doute que cela allait causer encore une prise de tête avec Katerina. Enfin bref…

-…Je pense que vous vous méprenez Monsieur Whalberg : nous allons risquer notre vie alors etes vous prets a y aller ?

Je jetta un coup d’œil a Kate, vu l’expression sur son visage il n’y avait aucun doute qu’elle m’en voulait pour ma petite remarque. Mais au moins cela eu le mérite de la mettre en condition pour frapper sur des monstres...

-Je suis toujours prêts quand la richesse est au but du tunnel le vieux, et toi mon « cœur » tu es prêtes a y aller ?
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MessageSujet: Re: Une relique dans la jungle [terminé] Une relique dans la jungle [terminé] Icon_minitime1Ven 27 Jan - 9:12
S'il est une chose par dessus tout que je déteste, c'est bien cet homme. Avoir été contrainte de dire oui à cet infâme descendant de l'homme qui m'avait maudite alors que je ne lui avait rien fait, était une chose que je haïrai décidément toute ma vie. J'avais eu un faible espoir en l'apercevant le jour de noce, qu'il soit agréable et gentil à mon égard. Du moins respectueux. Mais dès qu'il eut ouvert la bouche, j'avais compris que je ne pourrais que vivre l'enfer à ses côtés... La première décision de mon "cher" mari fut de nous emmener vivre dans une chambre immonde, minuscule et absolument repoussante. Pas la moindre possibilité d'intimité. Pas le choix ? Si, pourtant... Ma très Chère mère l'avait laissé suffisamment d'argent pour nous sustenter et vivre correctement en attendant de gagner de l'argent nous-même. De quoi avoir au moins une chambre un tant soit peu correcte. Le pire était ce lit unique... Petit qui plus est. Devoir dormir aux côté de cet homme... Cela est loin d'être réjouissant. Pourtant j'avais fait de mon mieux pour être un tant soit peu agréable, mais il ne comptait visiblement pas en faire de même. Alors pourquoi me donner la peine d'être agréable avec lui ? Je le détestais, haïssais, de tout mon être, et je comptais bien lui mener la vie dure.

Nous avons vite prit la décision de nous aérer, au vu de l'ambiance sacrément tendue qui s'était installée entre nous. Il faisait beau, d'ailleurs, ce qui m'avait d'autant plus motivée. Dehors le décors était sublime et une très légère brise faisait voleter mes cheveux fins. Mes vêtements étaient légers et plutôt jolis bien que je portais une protection : Non pas ma lourde armure mais de quoi me protéger amplement en cas d'attaques... C'était bien ce qu'il fallait puisque mon mari avait décidé d'aider un archéologue à traverser une jungle hostile. Il est délicat cet homme je vous le dis, de faire des ballades romantiques avec une vieux et dans un cadre dangereux... Mais bon, je savais me défendre, moi au moins. Bref, pour embêter cet empoté qui m'a entrainée dans ce coin sans me demander mon avis, je me décidais à prendre tout mon temps à traverser, à regarder chaque stand, poser des questions aux vendeurs, admirer les lieux etc... Cela agaçait très certainement mon mari qui soufflait et ruminait, impuissant face à ça. J'avais fait mine de me dépêcher en m’apercevant que cela fonctionnait, mais je trainais tout de même beaucoup les pieds.

Au bout du compte cela nous pris toute la matinée, et le reste de la ballade fut grosso-modo aussi longue. Lorsqu'il fut un peu tard nous nous sommes donc dirigés vers la jungle. Le chemin n'était pas terrible mais je ne m'en plaignais pas. Quand à Saied il étancha sa soif et me tendu sa gourde alors que notre guide s'arrêtait.


-Je présume que tu ne veux rien a boire ?

Son ton ne me plu absolument pas, tout comme son regard mi-froid mi-mauvais. Décidément je ne l'aimait pas, mais alors pas du tout. Comment se permettait-il de se moquer de moi ainsi ? Me traiter de cette manière ? Qu'il ne s'étonne pas que je fasse tout pour qu'il tombe dans un puits ou saute d'une falaise ! J'attrapais à propre gourde en lui jetant un regard égale à ma pensée et pus une gorgée. Je préférais alors porter mon attention sur l'autre l'homme. Ce qu'il disait était évident : On allait bosser à présent. Il nous indiqua que le butin se trouvait dans un temple et était bien gardé. Le truc habituel en gros... Évidement que c'était bien gardé !

-Pourront pas être plus terrifiants que ma femme…

Mon visage devint petit à petit froid voir glacial. Quand je dis qu'il est insupportable... Toujours le mot de travers. Enfin non... Pas que de travers. L'homme s'en étonna d'ailleurs et nous demanda si nous étions prêts. La réponse de Saied me décida à lui témoigner plus qu'une mine éloquente.

- Ton cœur ? Le jour où il m'appartiendra ce sera quand je l'aurai arraché de ta poitrine, et là tu auras des raisons de me trouver effrayante...
Évidement que je suis prête messire, ne faites pas attention à ce guignole.


Je surpris le vieil homme à sourire à ma remarque cinglante. Il ne devait pas voir souvent des femmes de mon tempérament, et encore moins un couple aussi étrange. Quoi il en soit il nous invita à le suivre et s'élança sans plus de procédures, marchant d'un bon pas pour son âge. Je m'élançai donc aussitôt, non sans au passage jeter un regard méprisant à ce qui me servait de "chéri". Ma remarque n'avait pas non plus lui plaire, mais tant pis il m'avait cherchée... à trois reprises. Chercher c'est trouver. Maintenant, qu'il se plaigne pas si je décide de ne pas lui venir en aide s'il lui arrive quelque chose ensuite... Parce que pas sur qu'il le mériterait.

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MessageSujet: Re: Une relique dans la jungle [terminé] Une relique dans la jungle [terminé] Icon_minitime1Sam 28 Jan - 1:03
-Ah que les querelles d’amoureux sont drôles a voir, cela me rappel ma jeunesse…
-Je t’arrête tout de suite l’ancêtre : notre lien s’arrête juste a un mariage forcé, pour être amoureux il faut de l’amour et je suis loin d’avoir des sentiments pour une brute pareille. Si tu cherche a m’arracher le cœur fait toi plaisir, je m’amuserais a te regarder être a nouveau solitaire parce que personne ne pourra t’approcher…

Cette malédiction était un sujet tabou pour Kate, quand je m’intéressais un temps soit peu a ce qui la rendait si terrifiante elle se braquait aussi tôt. Ceci avait au moins le plaisir de la faire taire pendant une bonne journée, je me retrouvais au calme sans avoir a subir ces remarques aussi déplaisante que de mauvais gouts. Certes je ne suis pas un agneau avec elle mais croyez le ou non, elle ne se laisse pas faire.

L’archéologue ria avant de nous montrer le chemin, il prit la tête du cortège suivit par ma « femme ». Moi j’étais en bout : ce n’est pas vraiment une place pour un mage mais que voulez vous. En revanche quelque chose me dérangeait dans cette forêt, une oppression encore plus forte que celle de la chambre que nous partagions avec Kate. J’avais lu un récit racontant le périple d’un aventurier dans cette jungle : il avait mis fin a sa carrière après cela, il y décrivait des monstres vif, puissant et dangereux. Pour la première fois je m’inquiétais, non pas pour moi mais pour Katerina : dans l’état de colère où elle se trouve elle risquerait de faire une erreur de jugement, se lançant trop rapidement dans un combat. Sans elle je serais incapable d’utiliser mes pouvoirs alors même si ça me dérange je dois la protéger.

Nous faisions un vacarme affreux, le vieux devant faisait craquer chaque branche sous le poids de son âge et pour rajouter un peu plus de bruit l’armure de ma femme annonçait a tous notre arrivé. Je n’étais vraiment pas confiant car un autre bruit ce faisait entendre : celui de pas doux et calculé. Je saisis Masamune délicatement et commença a la sortir de son fourreau. Katerina entendit la lame sortir et se retourna pour me faire face :


-Qu’es que tu as encore ?

A peine sa phrase terminé un [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] surgit toute griffe et croc sortit pour arracher la carotide de ma femme. C’est là que je remercie mon grand père de m’avoir tant fait travailler les arts martiaux : malgré la taille conséquente de ma lame je lui fit faire un mouvement circulaire pour éviter le visage de Kate avant de la pointer droit vers l’animal. Je vis pendant un instant la peur dans les yeux de ma femme puis elle se retourna en un éclair et vit la bête embroché sur mon Katana. Je le poids de l’animal me fit lâcher mon arme mais la créature était belle et bien morte. Dans un sens je suis content d’avoir eu ce petit incident : ceci prouvera a Katerina qu’elle est incapable de faire quoi que ce soit sans moi.

Je me pencha pour sortir ma lame du corps de l’animal, restant accroupies j’examina un peu plus ce monstre avant d’enchainer :


-Quand tu seras en mesure de te défendre seule tu pourras me tuer « chérie » d’accord ? En revanche le vieux faut que tu m’explique un truc : les smilodons sont censés avoir disparues de nos terres depuis des millénaires alors qu’es que c’est que ce merdier ?!

Selon moi nous avions minimisé les risques mais nouas allions avoir beaucoup plus de mal que prévu. Si une créature préhistorique comme celle-ci rode dans cette jungle je n’ose imaginer ce qu’il peut y avoir de pire. Mais d’un côté je comprends mieux cette aventurier…

-J’espérais que nous ferions une telle rencontre plus tard. Mais oui c’est bien une créature du passé, cette jungle est resté tel que tu la vois depuis des millénaires. La nature est la seule maitresse des lieux. Les créatures qui ont disparus de nos terres ont survécues ici.

Masamune était remplis du sang de l’animal, un coup sec pour faire partir celui-ci et je la pointa sur le vieille archéologue.

-Le manque d’information a mis ma femme en danger, alors crois moi que je n’hésiterais pas a t’empaler si cela peut nous sauver Katerina et moi. Maintenant tu avance, et tu trouve ce foutu temple…

Katerina m’avait lancé un regard d’étonnement, comme si mon intervention en la situant comme ma femme la surprenait. C’est vrai que c’est la première fois que je prends sa défense, ça fait bizarre de protéger quelqu’un mais ce n’est pas une sensation que j’apprécie donc bon.
Le vieille homme a compris que je ne rigolais pas et avait repris la marche dans un silence ecclésiastique. Je me relevai et suivis le groupe que nous formions, ma lame était toujours de sortit : je n’avais vraiment aucune confiance. Puis je me mis a hauteur de Katerina pour lui susurrer :


-Je t’ai sauvé la vie ma « puce », tu me dois quelque chose j’espère que tu t’en souviendras…

Puis je repris la queue du cortège un sourire machiavélique sur les lèvres…
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MessageSujet: Re: Une relique dans la jungle [terminé] Une relique dans la jungle [terminé] Icon_minitime1Dim 29 Jan - 2:42
- Si tu es mort tu risques pas de voir quoi que ce soit...

Je l'avais soufflé si bas qu'il ne du pas entendre. Mais cela me suffisait. Il ne méritait même pas que je crache sur sa condition de bâtard renié, moi au moins je savais me tenir. Comment pouvait-il prendre un tel plaisir à me tourmenter ainsi ? Pourquoi fallait-il qu'il en rajoute à chaque fois que je ne faisais que me défendre de sa langue de vipère ? Mes très chers parents avaient cru me libérer et me rendre la vie plus facile en l'épousant mais ils n'avaient fait que l'empirer... Certes je pouvais être approchée par quelqu'un mais... Au prix de la séparation des seuls êtres aimants que je possédais ? Il pourrait au moins être reconnaissant que je ne fasse que répliquer et non pas être méprisable ! Moi je ne l'avais forcé à rien et je ne n'avais même pas cherché à être mauvaise envers lui. Pourtant moi j'avais toutes les raisons de le haïr... Tout était de la faute de SA famille !

J'étais enfermée dans mes pensées lorsque j'entendis le vieillard rire. Lui aussi il trouvait ça drôle ? Je hais les hommes, tient, ça sera plus simple tout court. En quoi était-ce drôle de ne pouvoir approcher qu'une personne et de causer des tourments aux autres ? Qu'on me l'explique dans ce cas. Mais passons, je restais donc absolument muette, ne tenant plus à lui donner la grâce de ma parole, il ne la méritait pas cet imbécile.. J'avouerai bien aussi que j'étais si emprise à mes sombres pensées que je fichais royalement de faire du bruit et de ce qui pouvait bien nous entourer. Après tout, j'avais rien demandé moi ! J'étais là parce que môsieur ne sait pas se défendre tout seul. Alors quoi ? Je ne lui devais rien, et s'il avait eu au moins l'obligeance de se comporter correctement j'aurais peut être fait un effort.

C'est alors que j'entendis son arme glisser de son fourreau. Mais que diable fichait-il encore ?! Brusquement je me retournais et lui fit face. J'avais envie de lui lancer une remarque cinglante en me retrouvant face à sa face d’arrogant macho et trop sur de lui. Ce fut dur pour moi de ne pas déchainer toute ma rage contre cet odieux personnage. Au lieu de ça, je me contentais de lâcher dans un soupire :


-Qu’est-ce que tu as encore ?

Là, la scène se déroula avec une extrême rapidité. J'eus le temps de voir l'arme se diriger droit sur moi, m'effleurer et m’insuffler un instant un brin de peur et de surprise. Mais cela ne dura qu'une fraction de secondes puisque l'instant d'après j'avais fait volt-face pour me retrouver devant une créature hideuse, et embrochée par la lame de mon mari. Celui-ci retira sa lame tout en observant la bête. Il en profita pour me signaler que le jour où je saurais me défendre toute seule je pourrais en effet le tuer. Et il se croyait malin ? C'était uniquement de sa faute si je n'avais pas prête attention aux alentours. Et après, c'est moi qui est incapable de savoir comment me défendre seule ? Si j'avais été épargnée de ses remarques déplacées et hautement irritantes j'aurais entendu l'animal et m'en serai débarrassée toute seule !

Je n'eus pourtant pas le temps de l'en informer car le vieil homme répondit à sa question. Apparemment le vieux sénile avait oublié de nous prévenir que c'était une jungle qui était restée telle qu'il y a des millénaires. Et il aurait pas pu le dire plus tôt cet imbécile ?! A cet instant, Saied me surpris fortement : Il pointa son arme droit sur l'archéologue et lança d'une voix froide :


-Le manque d’informations a mis ma femme en danger, alors crois-moi que je n’hésiterai pas a t’empaler si cela peut nous sauver Katerina et moi. Maintenant tu avance, et tu trouves ce foutu temple…

Depuis quand tenait-il tant à ma sécurité ? Et pourquoi avoir souligné ma position de femme ? Certes, sans moi il n'aurait pas accès à ses pouvoirs mais... Il y avait quelque chose qui me dépassait. Pour le vieil homme c'était clair : il n'osait plus rien dire et se contentait de reprendre la marche. Quand à Saied, il vint me susurrer quelques mots :

-Je t’ai sauvé la vie ma « puce », tu me dois quelque chose j’espère que tu t’en souviendras…


Il reprit sa position de marche, derrière moi. Cependant, au bout de trois pas seulement je m'arrêtais pour me retrouver à sa hauteur, afin de lui répondre.

- Te devoir quelque chose mon "cher et tendre" ? C'est par ta propre bêtise que tu as du le faire, alors j'espère que tu te souviendras que garder ta langue dans ta poche lorsque nous sommes en mission est de règle... A moins que tu ne tiennes à troubler ma concentration et vision des choses quand les situations sont dangereuses ? Et n'oublie pas que si tu maintiens du dégout et de la rage à ton égard, sous aucun prétexte je ne te donnerai l'accès à ta magie. Alors fais attention à ce que tu dis... Tu auras tout le loisir de me pourrir l'existence quand on rentrera...

Sur ce je reprenais un rythme de marche plus rapide pour m'éloigner de lui. Par la suite je fis plus attention aux alentours, et restais sur le qui-vive, mon arme de sorti, et tachant de faire le moins de bruit possible. Nul doute qu'une autre créature sortirait bientôt de sa cachette, mais il fallait faire preuve de prudence et du plus de discrétion possible. Je m'étais d'ailleurs fortement calmée, après avoir remis à sa place ce prétentieux. On bossait, je n'avais pas que ça à faire de subir ses gamineries.

Cette fois-ci ce devait être lui qui était plongé dans des pensées sombres, ou bien je fut tout simplement plus rapide... J'avais entendu un très léger bruit venant de la gauche et il ne me fallut qu'apercevoir un simple mouvement dans les feuillages pour bondir au bon moment. Je ne savait pas bien ce qu'était cette créature mais je la percutais, la faisant fortement dévier de sa trajectoire : mon abruti de mari. Elle tomba au sol mais ne resta pas surprise très longtemps, et recommença déjà à se relever pour cette fois s'attaquer à sa nouvelle cible. Je ne lui en donna pas le loisir puisque je l'attaquais avec une vivacité et rapidité fulgurante. Je L'avais grièvement blessée et ce ne fut qu'avant que je lui donne le coup fatal qu'elle réussi à mon porter un coup au visage qui, par un réflexe, ne réussi qu'à me griffer la joue. Cependant, j'avais l'instant d'après enfoncé mon épée suffisamment pour qu'elle donne son dernier souffle.

J'arrachais la lame de son corps et faisait volt-face vers mon mari. Mon regard était dur et mon ton de voix tout aussi tranchant. Il pensait que je n'étais pas capable de me défendre seule, mais lui alors ?


- Je ne te dois rien tu vois. Tu es aussi incapable de te défendre seul. Maintenant, je n'ai pas que ça à faire que de faire les compte alors ne pense même pas à me répliquer quoi que ce soit... Que ce sois clair, je ne suis pas d'humeur à entendre tes "tu n'es qu'une brute de toute façon" ou quoi que ce soit d'autre.
Quoi qu'il en soit, pour tout à l'heure... Merci.


Oui, je le remerciais ? Il du en être surpris, mais je me rattrapais aussitôt. Je le remerciais d'avoir sauvé ma vie, mais c'était plus un : tu as fait en sorte de me perturber pour que je ne vois pas les danger mais merci de t'être finalement rattrapé.

- D'avoir rattrapé ton erreur, ça va de soit.
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MessageSujet: Re: Une relique dans la jungle [terminé] Une relique dans la jungle [terminé] Icon_minitime1Dim 29 Jan - 5:27
Tout c’était déroulé très vite sans que j’eu la moindre possibilité de réagir. Pas que j’en avais pas les moyens juste que cette personne avec qui je suis marié est peut être douce en surface mais en réalité c’est un monstre que rien ne pourrait arrêter. Vous ne comprenez surement pas de quoi je parle mais je vais me faire un plaisir de me remémorer c’est quelque instant.
Tout a commencé après avoir quitté de quelque mètre Katerina, j’espérais avoir une fois de plus touché son égo. En réalité c’est un jeu pour moi, par la simple force des mots j’arrive a la faire sortir de ces retranchements. Elle a une faculté de garder sa rage en elle qui me fascine, j’essaye a chaque fois de la pousser a bout mais a chaque fois elle repousse tout. Pourquoi je fais cela ? Tout bonnement pour connaitre ces limites, sa force et sa puissance son démentielle et pourtant elle est incapable de maitriser ce flux alors si un jour j’arrive a comprendre comment son système fonctionne peut être que cela me donnera la clé pour passer outre ma malédiction. Oui ce n’est pas pur égoïsme que je fais cela mais j’en ai rien a faire, si je peux me libérer de cette prison que mes ancêtres ont créés alors je pourrais enfin vivre une vie comme tout le monde…

Le problème est qu’elle connait mon point faible et qui est non des moindres par la même occasion : sans elle je suis a la merci du moindre danger car même si je ne suis pas le dernier des imbéciles en combat je ne suis pas vraiment doué pour faire de mal sans ma magie. Elle sait utiliser cet argument au besoin pour que je me taise et elle en usa a nouveau pour me répondre. En effet elle m’avait attendu pour me répondre de façon sèche et sans intonation. Il n’y a pas de doute qu’elle ne m’aimait vraiment pas, tant mieux puisque jamais je ne pourrais aimer une paysanne aussi grossière et violente qu’elle. De plus de son intervention pour me prouver que cette scène qui aurait pu lui couter la vie est soit disant d’être ma faute, elle appuya sur le fait qu’elle m’est indispensable. Ce que je peux détester ce coté chez elle. Son intervention aussi brève qu’elle pu l’être m’avais légèrement agacé car si je suis maudit elle l’est tout autant que moi.

D’un air triomphant et sure d’elle, elle prit de la distance avec moi, restant dans les pas du vieille homme. A vrai dire je commençais a en avoir plein les jambes de cette marche, si encore je n’avais pas eu besoin de faire un marché inutile en amont j’aurais peut être plus d’entrain pour cette ballade bucolique…
J’étais enfermé dans cet agacement de son comportement ainsi que de ce travaille dont les détails ont été négligés. C’est peut être ce qui aurait pu me couter la vie : en effet un craquement de bois mort ce fit entendre dans des feuillages non loin de nous. Katerina prit tout de suite l’assaut, comme galvanisé par son pseudo échec un peu plus tôt. Un bruit sourd ce fit entendre quand son armure percuta notre ennemi qui chu non loin de moi. J’étais pétrifier, mon corps ne voulait plus bouger comme si ma femme utilisait ces pouvoirs de façon passive pour me montrer qu’elle est en mesure de ce défendre. Je luttais pour pouvoir bouger à ma guise mais c’était inutile : la [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] se releva aussi vite que possible et se rua sur Katerina. J’aurais eu le temps de la découper si mon corps avait pu répondre a mes appels. Mais notre brute fonça sur l’animal également, sa lame en avant percuta la mâchoire de la bête avant de s’enfoncer dans son corps. Et comme par envie de lutter pour sa survie cette dernière lança sa patte et fit trois belles griffures sur la joue de Kate avant de donner son dernier souffle.

Bizarrement mon corps repris ces fonctions quand ma femme arracha son épée du corps de cette chose. Pour enfoncer le clou elle s’adressa a moi, comme pour m’affirmer qu’elle était capable de se débrouiller toute seule mais je prêtais attention a tout autre chose, oui j’étais absorbé par la blessure qui était visible sur sa joue. Son discours glissait sur moi, et je n’en retins absolument rien. A la fin de sa tirade je pris son visage entre mes mains après m’être rapproché rapidement d’elle. J’essuyai d’un doigt assuré le sang qui coulait de sa plaie et lui dit :


-Ceci n’est pas un concours, ne prends pas des risques pour rien regarde tu es blessé…

Son visage se mit a rougir comme étonné de ma réaction, j’approchai mes lèvres des siennes puis vint passer le bout de ma langue sur ça plaie qui s’arrêtait de suinter. Mon regard était devenu profond, toujours aussi froid mais une leurre de gentillesse m’avait soudainement envahis.

… Alors ne prends plus des initiatives aussi puériles je te pris.

Je lâchai son visage et repris la marche la laissant quelque mètres derrière moi avant qu’elle ne se remette a marcher également. Si il lui arrive quoi que ce soit je risquerais de ne plus jamais pouvoir utiliser ma magie, dans un sens je tiens a elle uniquement pour cela. Perdu dans mes pensées je percutai l’archéologue qui tomba au sol. Ma maladresse nous permis a tous de trouver ce dont nous cherchions : le temple perdu de Kynthos. Le vieux tout sec ce mit a avoir des étoiles dans les yeux et Katerina était encore légèrement rouge.

L’édifice était enfoui sous une végétation luxuriante et un halo de lumière l’illuminait. C’était un spectacle magnifique. Une civilisation ancienne avait entretenu ce lieu pour qu’il soit caché aux yeux des hommes et nous devions être le seul groupe d’aventurier a le voir depuis des siècles. Deux statues de pierre gardait une entré bloqué par une pierre où des inscriptions runiques étaient gravés.


-Nous l’avons trouvé, mais maintenant va falloir y entrer…

Une civilisation capable de cacher un temple aussi imposant devait l’avoir fait garder par des créatures puissantes. Même si l’excitation de voir ce travaille ce terminer me tiraillait j’avais la peur de rencontrer une chose que nous ne pourrions pas contrôler. J’espère que nous serons en mesure de sortir en vie de tout cela. Le vieux après encore pris la tête du cortège pendant que je tournais la tête dans tous les sens pour trouver une issue en cas de fuite difficile mais la faune est tellement développé que cela serait plus dur que prévu. Pendant ce temps Katerina avait rejoint notre employeur qui déchiffrait le code pour entrer dans le temple.

Tout a coup un bruit sourd ce fit entendre et moi qui était en retrait vit une chose qui allait nous surpasser tous : les statues c’étaient mises a bouger alors que la porte s’ouvrait sous les yeux des deux autres. La première statue était un peu plus grande qu’un homme normale, a vu de nez je dirais bien deux mètres vingt. Il abattit son arme sur les deux qui n’avait rien vu venir et je ne sais par quelle force mais en un clin d’œil je les avais poussé pour les faire rentrer dans le temple, l’arme de notre assaillant avait juste eut le temps de me lacérer le mollet droit. Et le sang commençait a s’en écouler assez rapidement.

-Bordel de merde ce que ça peut faire mal ! Bon le vieux tu vas courir chercher ta putain de relique, on va avoir du pain sur la planche nous ici. Ton temple a la con doit pas etre si grand et a mon avis ce que tu recherche ce trouve dans l’autre pièce alors tu te grouille !!

Avant qu’il parte la peur au ventre je lui arrachai son écharpe pour m’en faire un garreau et stopper le sang qui commençait me faire tourner la tête. Katerina semblait perdue, comme si elle s’en voulait de quelque chose. Malheureusement pour moi je ne pouvais pas retourner au combat maintenant : Masamune était resté dehors, dans la précipitation je l’avais laissé tombé. On avait plus le choix je devais retrouver mes pouvoirs.

-Katerina, je vais avoir besoin de mes pouvoirs. Les statues ce sont animés : celle qui a faillit faire de vous des steak ressemble a un [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] mais fait gaffe il est très rapide, l’autre a l’air d’être un peu plus lourd a cause de son gabarie de [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Par contre son hachoir a l’air violent alors s’il te plait fait attention…

J'étais concentré, perdus dans mes pensées pour chercher le moyen de nous sortir de là en vie. L'archéologue avait caché plein de chose pour faire venir de pauvre fou comme nous malgré tout. Heureusement que c'est pas trop mal payé parce que je vais avoir besoin de repos après tout ça...
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MessageSujet: Re: Une relique dans la jungle [terminé] Une relique dans la jungle [terminé] Icon_minitime1Mar 31 Jan - 9:16
Quel était ce regard insistant qu'il me lançait ? Je m'attendais à une réponse cinglante, quoi que je puisse avoir dit, comme à son habitude. Il ne me laissait jamais avoir le dernier mot, par orgueil ? Quoi ce soit, nos disputes n'en finissaient jamais à cause de cela puisque je me refusais obstinément à m'abaisser devant lui. Moi aussi j'avais une fierté. Ou bien il aurait pu tout simplement ne rien dire et m'ignorer, ce qui aurait eu comme effet de m'agacer. Après tout il n'avait pas bronché d'un centimètre pendant l'attaque. Mais... pourtant il me regardait avec insistance, un regard qui en disait étrangement long. Était-il ... en train de s'en faire ?! Pour moi ? Je ne réagis pas, curieuse de voir la suite des choses. Soudain il attrapait mon visage entre ses mains. Le mouvement eut pour effet de m'interloquer, tout autant que la douceur de ce geste. Que.. Mais que faisait-il ? Voilà qu'il passait alors un doigt sur ma blessure pour l'essuyer doucement. Mais... Mais ??!

-Ceci n’est pas un concours, ne prends pas des risques pour rien regarde tu es blessé…

Je sentis mon visage s'empourprer brusquement. Bon sang mais qui avait kidnappé mon abrutit de mari ? Était-ce un gentleman qui venait enfin virer le tyran de ce corps ? Ou plus sérieusement... Était-il en fin de compte capable de ressentir autre chose qu'indifférence et dégout envers moi ? Est-ce que... au fond je comptais à ses yeux ? M'étais-je trompée sur son compte ? Et ses lèvres qui... qui s'avançaient... J'eus l'impression que mon cœur s'arrêta de battre. Que diable m'arrivait-il ? Pourquoi ne le repoussais-je pas ?... Je sentis ses lèvres frôler les miennes pour rejoindre ma joue qu'il... Lécha ? Mes yeux écarquillés de stupeur et le feu brulant à mes joues, ainsi que mon cœur qui piquait un sprint me confirmèrent que j'étais au bord de défaillir. Son regard était si intense quand il revient à sa place initiale. Et moi ? J'étais incapable de formuler un mot..

… Alors ne prends plus des initiatives aussi puériles je te pris.

Il s'éloigna sur ces mots. Je ne bougeais pas. J'étais tout simplement perdue, embarrassée... Et interrogative. Pourquoi avais-je songé "dommage" quand il s'est détourné ? Me faisait-il... Ressentir quelques chose de plus de la colère ? Finalement, peut être que je ne le détestais pas tant que ça. Ce homme brute, autoritaire, arrogant.... avait semblerait-il un bon fond au final. Mais soudain quelque chose venait de me venir à l'esprit. Puéril ? Inutile ? J'avais beau ne pas l’apprécier des masses et de prétendre le contraire, mais je ne laisserait rien lui arriver. Après tout je suis sa femme, au moins par contrat.

Je décidai de me remettre à marcher et les rattrapais. Enfin, ce fut la maladresse de Saied qui me le permit très rapidement. Il percuta l'archéologue et ce fut de ce fait que nous découvrîmes le fameux temple. Je sentis le regard de mon mari se porter sur moi et préféra détourner le regard pour contempler le monument. Gênée ? Oui... Et puis, le spectacle était époustouflant ! Ce temple dans une forêt luxuriante serait parfait pour un peintre tant le lieu était magique sous ce soleil de plomb.

Alors que je me perdais dans mes pensées, le vieillard souligna un fait des plus évidement, qui me sorti au passage de ma contemplation. Oui il va falloir entrer... Et surtout repérer les pièges. Parce qu'il était certain qu'il y en aurait, sinon le fameux "trésors" aurait disparu depuis bien longtemps. A l'extérieur pourtant semblait normal... vivement qu'on en finisse d'ailleurs. Voyant le vieillard s'avancer, je décidai de le suivre. C'est que, je n'étais pas encore prête à faire face à Saied après... Voilà que je rougissais encore ! Aussi, je m'attelais au déchiffrage du code d'entrée. Quel charabia ce truc !

Soudain un grand bruit se fit entendre, et j'eus bien l’impression que la terre se mit un peu à trembler. que se passait-il ? Je n'eus pas le temps de comprendre la situation que je me retrouvais dans le temple, grâce à Saied. Je me relevai presque aussitôt, un peu sonnée et encore dans le vague. Je posais la question qui me venait à l'esprit :


- Mais que s'est-il passé ?

-Bordel de merde ce que ça peut faire mal ! Bon le vieux tu vas courir chercher ta putain de relique, on va avoir du pain sur la planche nous ici. Ton temple a la con doit pas être si grand et a mon avis ce que tu recherche ce trouve dans l’autre pièce alors tu te grouille !!

Je me tournais brusquement vers Saied. Rapidement je vis la blessure à son mollet, qui saignait abondement. Blessure qu'il emballa aussitôt avec l'écharpe du vieux. Là, il venait de nous sauver la vie au dépend de la sienne... Encore une fois il me prouvait qu'il n'était pas si mauvais que ça. Il m'expliqua la situation : Deux statues animées l'une rapide, l'autre forte. Par le même coup il me demanda de faire attention. Soudain je collais à lui, me rehaussais et lui donnait un long baiser. Puis je me reculais.

- Oh et, te sauver la vie n'a rien de puéril et ce n'est pas inutile... Fais attention à toi surtout, pour ma part c'est déjà le cas : Je ne compte pas finir en bouillie.
Quand à ta blessure, attends deux secondes je m'en charge


Je m'accroupis, déballai son garrot de fortune et appliquais mes paumes contre sa blessures. Après un peu de concentration, sa plaie disparut grâce à ma magie de soin. Heureusement qu’elle n'étais pas trop profonde, sinon je n'aurais pas pu tout guérir. Puis je me relevai, eu une pensée, à propos du baiser. Il n'avait été que pour lui donner ses pouvoirs, mais je n'avais pas trouvé cela désagréable, loin de là, étrangement.

Je serra mon épée et m'élançai au combat. Saied ne tarderait à pas à me protéger grâce à sa magie, il ne suffira donc que de les distraire un moment, en tachant de rester entière... C'est pourquoi je décidais de taquiner le gros balourd. Ma rapidité étant ma plus grande force et ma taille et corpulence légère faisait déjà de moi une proie difficile à atteindre. Il me suffisais de les garder tout deux à l’œil. Esquivant l'attaque lente du crocodile je bondis en avant et le taquina de ma lame. Contre des gros balèze comme ça, je ne pouvais seule m'en débarrasser, ma maitrise et ma force d'attaque étaient plus dures que celle de défense. Aussi je me contentait de les faire tourner en bourrique. Ce qui, en effet, marchait visiblement à merveille !

Maintenant j'attendais que mon cher mari vienne en soutient.

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MessageSujet: Re: Une relique dans la jungle [terminé] Une relique dans la jungle [terminé] Icon_minitime1Mer 1 Fév - 3:37
Des grands penseurs ont travaillés sur le comportement humain, tablant sur des phénomènes aussi diverses et variés qui permettais de changer l’homme da son état naturel d’animal : on a nommé ça les sentiments. Jamais je n’ai éprouvé de l’amour, de la compassion ou bien une quelconque preuve que je pouvais être en mesure de les éprouver. J’affectionnais ma situation de solitaire mais ma famille en a voulut autrement. Alors quand Katerina ma donné ce baiser je…

Je m’étais mis a rougir, dans un premier temps je fus surpris par cette prise d’initiative de sa part : moi qui la repoussait, dont son dégout pour moi suintait des pores de son corps mais elle n’avait pas hésité a me donner ces lèvres. Et dans un deuxième temps, un baiser court de quelque seconde me parut aussi long qu’une accolade d’une heure : je sentais son souffle en moi, sa force coulé comme une rivière dans mes veines ; ces lèvres douces m’avaient donnés le courage et surtout la force de tout terrassé mais mon esprit était ailleurs. Encore dans ce baiser donner de cette bouche qui pouvait m’injurier et qui pourtant me donnait une douceur exquise : j’avais la sensation d’être revenu dans le passé, quand mon enfance était baignée dans l’insouciance et la naïveté. Le temps s’était arrêté pour moi, figé sur mes lèvres…

Alors qu’elle s’adressa a moi ma douleur avait disparue, envolé dans cette échange qui m’avait donné des ailes. Bordel moi qui suit une horreur, un « sale con » pour reprendre ma femme, comment pouvais-je apprécier un geste de gentillesse, que dis-je un geste d’amour ?! Ce n’est pas du tout moi ça, es qu’elle essayerai de me faire changer alors qu’elle me déteste ?
J’aurais pourtant aimé prolonger ce baiser, retrouver cette sensation de plénitude que le contact de son corps m’avait procurée, cela avait animé un feu ardent en moi et ça n’avait pourtant duré que quelque seconde. Elle posa ses mains sur ma plaie, cela me sortit que légèrement de ma torpeur passagère : elle se concentra et les traits de son visage avait changé, ils étaient plus doux et attentionné. Nous qui passions notre temps a nous bouffer le nez, qu’es qui est entrain de ce passer non de dieu ?

Une aura bleutée et une chaleur douce et maternel ce fit sentir : était-ce là l’œuvre de sa magie primaire ? Je sentais la douleur qui était fictive a cause du baiser sans aller peu a peu pour disparaitre pour de bon. Je n’avais plus de plaie ni même de cicatrice. Même sous ses airs de grosse brute elle sait être douce, c’est en cela qu’on reconnait son sang noble même si pour moi ce n’est qu’une paysanne. Je n’avais jamais accordé la moindre attention a son égard alors pourquoi dans un moment pareille je me mets a… non ça m’écorcherais l’esprit de l’avouer.

J’étais toujours bloqué dans mon petit monde remplis de question quand elle se releva, empoigna sa lame et partit au combat contre les deux gardiens. Les bruits des armes qui s’entrechoquaient étaient recouverts par les battements de mon cœur. Je ne suis pas capable d’aimer quelqu’un, c’est juste un objet, elle ne m’est utile que pour mes pouvoirs sacré non de dieu !! Alors pourquoi j’ai la sensation que ces mots que je me répète sonne faux…

Un nouveau bruit sourd me sortit de cette léthargie profonde : c’était le bruit de l’armure de Katerina. Il fallait que j’aille la soutenir et vite, seule elle n’arrivera a rien même si elle tient tant a me dire le contraire. Je me relevai, m’appuyant sur ma jambe blessé pour voir si tout va bien : je n’avais plus aucune séquelle. Un coup d’œil rapide dans l’autre pièce pour voir où en était le vieux bouc.
Il avait le regard qui bougeait comme jamais, a la recherche de sa relique mais en même temps il cherchait un moyen de nous sortir de là. Les murs de la pièce étaient recouvert des même symboles que la pierre a l’entré, les gardiens étaient représenté entouré d’halo : le chacal en avait un écarlate comme un brasier alors que le reptile en avait un bleuté comme de l’eau. Ce peuple qui a construit le temple devait les vénérés sans doute.


-Grouille toi de trouver ton antiquité le vieux, on aura surement pas toute la soirée pour la chercher ta chose…

Je me retourna pour foncer a mon tour dans la bataille, mais il fallait que je commence par retrouver mon katana. Une fois dans mes mains je pourrais faire un carnage : ma femme a recharger mes pouvoirs, Masamune me permet de trancher tout ce qui me barre le chemin ; j’allais prouver a Katerina que je suis en mesure de la protéger…

Je fis éclater mon flux magique pour me donner un surplus de vitesse de quelque seconde. Arrivé a l’entré je bondis pour prendre de la hauteur et observé ne serait-ce que quelque seconde le champ de bataille : notre brute était dos au mur, d’où le son lourd de tout a l’heure, les deux monstres voulant la réduire en charpie ; nous avons un espace assez conséquent pour éviter de ce gêner de plus j’ai la sensation qu’elle a comprit que le crocodile est pour elle.
Je retombai sur le sol dans un soulèvement de poussière, j’ai faillit risquer ma vie a cause de cela car je ne m’étais pas trompé : le chacal est très rapide, il avait foncé droit sur moi tranchant le nuage de fumé avec sa faux. J’eus a peine le temps de l’éviter pour me retrouver le cul par terre. Je cherchais a me relever rapidement et je m’aperçus que je tenais ma lame dans la main droite : un coup de chance me direz vous je sais. Un nouvel assaut ne se fit pas tarder par mon adversaire qui essayait de me couper en deux dans la verticale. Je parais cette énorme arme en parant avec le plat de ma lame, si la vitesse est a son avantage en revanche ça force laisse a désirer.

Une roulade sur le coté me permis de me défaire de son emprise. Il était temps de faire al contre attaque. J’armai mon arme en arrière, les deux mains sur la garde et me propulsa a ras du sol pour attaquer ses jambes. Mais niveau vitesse il me surpasse : il esquiva sans problème et se retrouva dans mon dos et m’assena un lourd coup dans le dos qui me fit une entaille de l’omoplate jusqu’à ma hanche. La douleur me fit mettre un genou a terre et je vis Katerina qui allait hurler pour tenter de m’aider mais il ne fallait surtout pas : j’ai une fierté et un égo plus grand que la moyenne bordel !!


- Occupe-toi de ton combat !! Si l’un tombe, l’autre doit être en mesure de protéger le vieux !! Alors fiche pas tout en l’air et…

La douleur me fit crisper le visage mais ma colère s’en trouva décupler. J’étais prêts a user de mes pouvoirs pour gagner ce combat : c’est alors qu’un cercle et un pentagramme apparurent sous mes pieds, ils étaient bleus comme la glace et mes yeux en prirent la couleur. Je me releva difficilement, me retourna lentement pour faire face au chacal qui s’apprêtait a m’attaquer de nouveau…

-…Je n’ai pas dis mon dernier mot…

J’en avais appelé a l’esprit sans voix au même moment que le chacal avait balancé sa faux en arc de cercle direction mon flanc gauche. Il y eu un bruit d’impact et un lourd nuage de fumé s’élever. Je ne pourrais dire avec conviction mais je pense que ma femme cria mon nom comme par désespoir mais une fois le brouillard retombé mon esprit était là. Debout et fière dans sa position dont il ne pourrait plus bouger. Un pique de glace avec stoppé l’arme du gardien qui avait de l’étonnement dans son expression : il retira son arme de l’emprise de la glace et pris un peu de recul. Le vrai combat allait pouvoir commencer. Je ne savais pas si ma femme s’en sortait mais j’allais tout faire pour me dépêcher de régler son compte a cette animal pour… pour… oui pour l’aider…
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MessageSujet: Re: Une relique dans la jungle [terminé] Une relique dans la jungle [terminé] Icon_minitime1Lun 6 Fév - 8:03
Le temps pressait, j’effectuais ma mission d’appât avec brio mais ces deux monstres étaient si imposants, si forts et rapides pour l'un, que je ne tarda pas à me retrouver acculée. Mais que diable faisait mon abrutit de mari ? Il fallait à tout prix qu'il se charge du chacal tant qu'il est focalisé sur moi... Et par la même occasion avant que je ne sois réduite en charpie ! Ce qui n'allait pas tarder au vu de la lame qui vint fracasser le mur à quelques centimètres de ma tête.

* Saied !! *

Comme si mon cri intérieur avait fonctionné le voilà qui enfin arriva. Aussitôt, le Chacal s'élança vers lui. J'en profitai pour glisser entre les pattes de l'imposant crocodile. Je pris de la vitesse pour le distancer : lui si lourd et pataud ne m'arrivais pas à la cheville. Je me retournai brièvement pour voir comment s'en sortait Saied. Oui, j'étais inquiète. Le chacal était parti vers lui si vite et j'avais remarqué l'absence de son katana. Je vis juste à ce moment le choc lame contre lame. Il l'avait dont retrouvée ! Mais la suite n'augurait rien de bon... J'eus un hoquet de stupeur lorsque l'odieux animal lui passa dans le dos. Le coup fusa et je retins à grand peine un cri. Il avait besoin de moi !

- Occupe-toi de ton combat !! Si l’un tombe, l’autre doit être en mesure de protéger le vieux !! Alors fiche pas tout en l’air et…

Il avait raison. Et voilà d'ailleurs le crocodile qui me rattrapait afin de m'embrocher... Je n'entendis pas la suite des paroles de mon mari, mais il me sembla qu'il allait s'en sortir. Du moins il avait intérêt. J'esquivai à nouveau l'attaque de la grosse brute et continuais à la tourner en bourrique. Je n'avais pas d'autres choix, elle était plus plus forte et plus coriace, et sa maîtrise de l'arme me surpassait. Je Ne pouvais que le distraire et lui causer quelques faibles dégâts. Un coup d’œil vers le combat de Saied me glaça le sang. Il venait de percuter Saied ! Il y avait un nuage de fumée mais c'était bien l'emplacement de mon Saied !

- Saied ! M'époumonais-je

Je me retournais bien trop vite, afin de parer une attaque du crocodile. Mais la distraction et l'angoisse immense que la scène m'avait infligé me faisait ployer sous la puissance de cette créature. Je n’allais pas résister longtemps... Mais une chose inattendue se produisit. Je prenais le choc du spectacle de la lame plantée dans le corps de Saied de pleins fouet. Alors que mon corps peinait, mon esprit se repassait la scène en boucle, jusqu'à ce que perle des larmes, de tristesse ou de colère, et que se mue en moi une rage sans nom. Il avait osé s'en prendre à LUI ! Et ça, ils allaient tous le regretter ! Je sentais les chaines des limites à ma malédiction se briser et mon champs dévastateur s’amplifia de puissance et de portée tout autour de moi à une allure folle. Je n'avais jamais réalisé à quel point j'étais pourtant attaché à ce bougre, et ignorais totalement que je pourrais souffrir des blessures infligées à son égard, de sa disparition... Il n'y avait plus qu'une rage démentielle en moi et cette créature se retrouva bloquée dans mon champs. Incapable de remuer !

- Je ne permettrais pas cela !!!

Ma voix n'avait jamais été aussi glaciale et chargée de colère. On aurait dit un volcan qui déchaine sa lave en fusion. Soudain je prenais confiance en moi et enchainais des coups violents contre le crocodile immobilisé. Je pouvais à présent lui faire mal comme il me plaisais ! Je ne me faisais pas prier, mais ce n'est pas créature facile à abattre... Je sautai sur son bras figé et m'en servit pour bondir et grimper sur la créature. Celle-ci commençait à résister à mon étrange magie, bien que difficilement. Mais cela m'étais égale, de ma position je m'acharnais sur cette immondice avec ma lame, enchainant les coups, qui se révélaient plus efficaces. Je l'avais bien abimé lorsqu'il réussi à mouvoir son bras et m'attrapa par la jambe. Je me retrouvais la tête en bas, une jambe dans ses grosses mains. Je me débattais dans tous les sens, ce qui ne fit pas grand chose de plus. Il sembla hésiter... Entre me balancer dans les airs ou m'envoyer sa machette dans la figure ?! Ma rage faisait place alors à une peur tout aussi grande, mais ce ne fit qu'amplifier mon aura. Était-ce pour cela qu'il ne m'avait pas déjà tuée ? Parce qu'il luttait pour contrer mon étrange auto-défense ? J'envoyais des coups circulaires avec mon épée, frappant surtout le vide de là où j'étais.

- Lâche-moi saleté !

J'étais bloquée dans les airs, et ce n'était plus qu'une question de temps pour que la créature réussisse à retrouver sa maîtrise et me tuer... Allais-je mourir ? Comme... Comme Saied ? Était-il toujours en vie ? Ou du moins... Allait-il bien ? Et, si oui... Allait-il me sauver ? Encore, d'ailleurs, mais... Je prenais doucement conscience qu'il avait bien plus de valeur que je daignais remarquer. Dans une situation pareille, la raison quittait la place au cœur et à ses sentiments. Je ne pouvais pas mourir dans mon propre mensonge... Je tenais à cet homme, plus que parce qu'il me donnait un semblant de vie normale. Il y avait en lui quelqu'un qui, au fond, me convenait.

Mais il était trop tard, n'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: Une relique dans la jungle [terminé] Une relique dans la jungle [terminé] Icon_minitime1Jeu 9 Fév - 7:24
Le sang est une chose si pure, sa chaleur et sa constitution en fond un élément primaire de notre évolution. Sans lui nous ne serions que des pantins articulés sans aucune réaction car cet élixir majestueux qui irrigue notre corps est a la base de notre humanité. Alors le voir suinter de nos corps, couler par nos plaies ouvertes est a la fois un déchirement, comme un dernier souvenir de notre vie, et déclenche une rage en moi. Pourquoi je vous parle de cela ? Peut être parce que je suis entrain de me vider du mien. Je suis là : au dessus de Katerina qui se trouve sur le sol, le regard emplis de larme et de rage. Mes paumes posés sur le sol emprisonne la tête de ma « femme » dont le visage est a moitié recouvert par mon sang. Je suis transpercé par le hachoir de l’animal a tête de crocodile, la douleur est insoutenable mais ma fierté m’interdis de montrer le moindre signe de faiblesse face a elle. Le sang coule de plus en plus mais j’ai la solution…

Comment j’en suis arrivé a là ? Je vais vous expliquer.
L’appel a mon esprit avait complètement renversé la donne dans mon affrontement contre le gardien chacal, d’une part par le nombre et d’autre part grâce aux facultés de mon invocation. La température avait sensiblement baissée, si la chaleur tropicale dans laquelle nous baignons étais agréable ce froid polaire que dégage mon acolyte l’était beaucoup moins. Mais cette ascendant bénéfique pour moi, ce monstre l’avait sentit quand son arme fut stoppé par ce bloc de glace venu du néant. La tranquillité de ces mouvements s’en faisait ressentir : il était plus lourd et moins précis. Nous échangions des coups mais sans vraiment chercher a nous tuer : il ne voulait pas sous estimé mes capacités et je ne voulais pas prendre trop de confiance. Chaque attaque que je lui portais était suivie d’un assaut de givre sous forme de pic de glace acéré. Autant dire que les réflexes de la bête lui étaient d’une aide énorme. Plusieurs fois je tentais de lui entailler une jambe pour l’affaiblir mais il était encore trop vif pour moi : je n’avais qu’un moyen c’était de le fixer quelque seconde grâce a la glace de mon esprit.

Mais il me fallait a la fois donné cette ordre par la pensée tout en me jetant dans une fente avant pour toucher ma cible. Plus facile a dire qu’à faire quand votre adversaire ne reste pas plus d’un quart de seconde au même endroit. Mais j’eu une petite fenêtre de mouvement : son endurance a l’effort était limité et il se posa une petite seconde de trop au même endroit. C’était le moment idéal !! Sans attendre plus longtemps mon esprit emprisonna sa jambe droite dans un bloc de glace, le gardien sentait son erreur et frappa sur le bloc avec sa faux qui céda sous le choc mais il était trop tard : j’étais devant lui, mon katana en arrière qui, en l’espace de rien, fonçant pour déchirer les chaires du monstres. Celle-ci, ne montrant aucune douleur, chercha a m’arracher la tête avec une coup de griffe. Par reflexe je pu m’en sortir indemne mais j’étais renversé sur le sol. Le chacal bondit sur moi : le choc de ces pieds sur le sol brisa les roches, sa faux porté haut dans le ciel semblait brillé avec la lumière du soleil couchant. Il abattit son arme sur ma tête mais j’eus un coup de chance de voir un bloc de glace percuter l’abdomen du monstre et l’envoyer valsé dans les airs. Mon esprit sans voix venait de me sauver la vie. Mais une chose me chagrinait : aux vues des capacités du gardien il aurait du avoir le temps de me tuer a moins que…

Je me relevai sans grande difficulté et fit volte face pour voir que Katerina avait atteint un stade de colère plus grand que la normale : la situation était critique. Même si le crocodile ne pouvait plus trop bouger il n’en restait pas moins dangereux, de plus la magie de Kate n’est pas la meilleure chose pour elle. Malheureusement ma magie commence a être un peu trop faible pour être efficace. Je jetai un coup d’œil rapide pour voir si je n’allais pas me faire transpercer mais le chacal semblait encore sonné par le vol plané qu’il a effectué. J’eu un léger rictus, j’étais content d’avoir, si je puis dire, vaincu cette chose. Mais ce rictus ne fut que de courte durée : Kate était la tête en bas, le crocodile la tenait par la cheville et s’apprêtait a la trancher. Ma volonté me permis, avec le peu de magie qu’il me restait, de donner l’ordre a mon invocation de lancer trois piques de glace sur la bête. En même temps je pris une forte impulsion pour arriver le plus vite possible. Les piques tournèrent autour de moi avant qu’un seul ne touche sa cible : en plein dans le bras du crocodile. Il lâcha aussitôt ma « femme » qui tomba par terre, un bruit sourd ce fit entendre a cause de sa grosse armure. J’étais a un mètre tout au plus des deux quand dans un mouvement de colère la bête arma son hachoir pour empaler Katerina dessus. Mais je fus plus rapide : je me plaçais au dessus d’elle pour la protéger et ce qui arriva ne fut pas une surprise : le métal me transperça de part en part.

Un gout de fer se fit vite sentir dans ma bouche et Katerina possédait une expression horrifiée. Je n’étais pas dans ma forme la plus grande mais je pu malgré tout dire :


-Mais c’est que tu serais entrain de pleurer de joie ? Idiote, tu crois vraiment que je vais me laisser tuer avant de t’avoir pourris la vie comme il ce doit ?!

Je crachai une gerbe de sang sur l’armure de Kate qui s’empourpra aussitôt. Mon sang avait giclé sur la figure de la belle mais j’avais une solution. Elle était risquée et je ne savais pas si j’allais m’en sortir mais c’était la seule viable pour le moment.

-C’est toi qui dois m’arracher le cœur alors avant que sa arrive, jamais je ne rendrais l’âme pauvre paysanne de mes couilles…

Je lâcha une nouvelle gerbe de sang avant de saisir Katerina par les cheveux et de l’amener a mes lèvres. La sensation de se baiser ne fut pas la même : il était crispé et sans rien derrière, juste un échange de puissance comme il ce doit. Mais je sentais mon énergie revenir petit a petit et mes yeux devinrent rouges comme le sang.
Avec le peu de force que j’avais, je poussais sur mes jambes pour me relever. Un pas en avant me permis de retirer l’arme de la bête de mon corps : un grand trou avait prit la place de mes chaires, et la perte de tout mon sang commençait a ce faire sentir. Dans un dernier hurlement de rage je canalisai toute ma puissance et un pentagramme violet fit son apparition dans mon dos. Tout a coup mon corps changea, mes plaies semblais se refermer a vu d’œil. C’était la première fois que j’usais de mon pouvoir de métamorphose devant Katerina. Je tombai par terre de douleur, si ceci allait me sauver la vie c’était plus douloureux que de voir la mort en face. Mes os craquèrent pour me faire prendre la posture d’un canidé, puis je pris en épaisseur pour devenir plus imposant avant de voir un pelage blanc comme neige pointer le bout de son nez. J’étais devenu Amaterasu, le loup du soleil levant…

Je grognais devant le crocodile qui était interloqué par ce qu’il venait de voir. J’en profitai pour me ruer sur lui : ma propulsion vive souleva un épais nuage de terre et de poussière. Tout crocs en avant je me plantais dans son bras gauche, dans une tentative de se débarrasser de moi je lui arrachai un gros bout de chaire. Mon museau était devenu rouge comme le sang et l’élixir de vie de la bête suintait de mes babines animales. Je ne prêtais pas attention a Kate, trop concentré sur mon nouveau combat. Mes pates étaient encrées dans le sol, puis je bondis sur le torse de la bête et l’impact de ma tête contre sa carapace naturel le fit voler sur plusieurs mètres…


-Je l’ai ! J’ai trouvé le… Oh mon dieu…

Je l’avais oublié lui, c’est vrai que de voir un loup imposant comme moi c’est peut être pas la chose la plus rassurante du monde. Mais il avait trouvé son fameux trésor : une petite statuette parsemé d’ancien écris. Nous n’avions plus grand-chose a faire ici. Par chance ma transformation va être un atout décisif mais les deux colosses commençais a ce remettre sur pieds. Je pu communiquer avec Katerina par télépathie :

*Tu pense toujours pouvoir me tuer sous cette forme banane ?! Bref, on a plus rien a faire ici alors tu vas vite venir sur mon dos, nous serons plus rapide ainsi. En revanche si tu pouvais récupérer Masamune pour moi…*

Sans attendre je fis irruption devant elle et d’un coup de museau la remis sur ces pieds. Nous étions fin prêts a nous enfuir de cette enfer et nous allons pouvoir être payé. Risquer ça vie pour une pauvre idole a la con, non mais je rêve ma parole…
Les deux gardiens prenaient appuis sur leurs armes pour se relever, un mélange de hargne et de colère les enflammais, le vieux reculais lentement comme tétanisé par la scène et moi j’étais aux pieds de Katerina, tout est bientôt finis…

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MessageSujet: Re: Une relique dans la jungle [terminé] Une relique dans la jungle [terminé] Icon_minitime1Dim 12 Fév - 8:37
Que s'était-il passé ? J'avais, je crois bien, une sensation de vertige. Là, à l'envers et dans les airs, naissait en moi un malaise. Ma cheville me faisait aussi atrocement souffrir, car, non content de me tenir dans une position aussi désastreuse pour ma vie, il serrait celle-ci d'une poigne de fer. Il prenait visiblement beaucoup de plaisir à me faire souffrir. C'était sans compter sur cette créature qui allait réduire la vie à néant. Je fermais les yeux, ne désirant absolument pas voir cette arme fuser vers moi... Et dans un moment pareil je me pris à espérer de tout mon cœur que Saied soit encore de ce monde et vienne me sauver. Pour simple raison : Il avait osé entraîné sa femme pour toute lune de miel dans un endroit aussi sordide ! Est-ce une façon de traiter une femme ?! De l’emmener se faire tuer ? Tout ça pour un vieux sénile avide de trucs encore plus vieux et inutiles ? Pour une menue somme d'argent ? Il allait le regretter amèrement...

C'est pourquoi à cet instant je rouvris les yeux. Au moment où je chutais. Le moment qui suivit, j'étais donc au sol et incapable de réagir face à l'arme qui allait, en effet, venir me transpercer. Pourtant, j'aurais pu... Si je ne ressentais pas cette douleur atroce à la cheville, même si tout geste aurait été totalement inutile, j'aurais pu, au moins, tenter d'esquiver. Mais il n'y avait pas besoin de voir les marques disgracieuses laissées sur ma peau pour me rendre compte que je n'étais plus qu'à moitié opérante pour ne serait-ce que marcher... Cependant , de toute manière, tout se passa bien trop vite. J'avais cette fois-ci les yeux écarquillés devant l’immense métal qui transperçait l'air à vive allure. C'est pourquoi je vis l'instant d'après le corps empalé de mon mari. Oui, celui qui était sensé me sauver, puis me faire sortir d'ici, pour que nous puissions reprendre nos habitudes et nous détester à nouveau, que je puisse encore lui montrer à quel point que détestais sa tête à couette... Il avait une sale tête, et je n'avais d'yeux que pour la lame qui le transperçait. Mes yeux s'étaient embués sous l'émotion. Ses paumes entourant ma tête et solidement ancrées sur le sol me permirent de constater qu'il restait bel et bien encore une force en lui, une souffle de vie qui ne partirait de son corps pour rien au monde. J'étais réellement choquée de le voir ainsi, mais je pus admirer cela au moins, car j'étais ravie d'avoir encore une chance de pouvoir lui pourrir la vie à l'avenir. Étrange pensée dans un moment pareil n'est-ce pas ? Je n'avais pourtant qu'une expression horrifiée devant ce spectacle sanguinolent.


-Mais c’est que tu serais entrain de pleurer de joie ? Idiote, tu crois vraiment que je vais me laisser tuer avant de t’avoir pourris la vie comme il ce doit ?!

Je n'étais plus horrifiée mais surtout agacée par sa remarque. Pleurer de joie ? Mais quel abruti bon sang ! J'étais en effet ravie, mais qu'il vive pour LUI pourrir la vie, non l'inverse. Et puis, l'instant d'après le voilà qu'il me crachait du sang sur la figure, vraiment dégoûtant ce malpropre.

-C’est toi qui dois m’arracher le cœur alors avant que sa arrive, jamais je ne rendrais l’âme pauvre paysanne de mes couilles…

Et voilà encore qu'il dégobillait son sang sur moi, mais quel dégueulasse vraiment ! Et puis c'est quoi ce langage de bûcheron ? Et c'est moi la paysanne hein ? Il ne s'entend pas parler ce pauvre gars... Là-dessus, il me tira par les cheveux, aussi délicatement qu'un ours enragé j'ai bien envie de dire, et me vola un baiser. Je savais la raison mais je ne réagis pas le moins du monde, il ne le méritait pas à me traiter ainsi comme un pauvre goujat qu'il est. Certes, il m'a sauvé la vie, mais sans moi il perd sa magie, alors je n'étais qu'un objet essentiel au fond, pas de quoi s'emballer.

Il se releva, je ne sais comment d'ailleurs car même s'il avait retrouvé des forces et sa magie cela m'étonnait quand même. Par un mouvement il s'arracha même l'arme de son corps. J'eus un haut-le-cœur, cette vision était écœurante, ce trou dans son corps, c'était ignoble à voir. Oh ! Voilà qu'il activait sa magie, créant l'un de ses pentagramme. Qu'avait-il en tête ? J'en eu très vite la réponse car il commença à se transformer. Le spectacle était tout aussi fascinant qu'effrayant... Sa blessure disparaissait mais son corps craquait et se déformait. La douleur devait être telle qu'il se retrouvait au sol. Mais une fois fini, je dois avouer qu'il était plutôt beau loup.

Par la suite le loup engagea le combat avec le crocodile. Je restai au sol, médusée de la scène. Même sous cette forme il se battait aussi bien, avec une bonne hargne en supplément. C'était intéressant de voir avec quelle aisance il se jouait du monstre. Cependant, la créature était solide et rien ne semblait pouvoir l'arrêter. A cet instant le vieillard décidait enfin à repointer le bout de son nez.


*Tu pense toujours pouvoir me tuer sous cette forme banane ?! Bref, on a plus rien a faire ici alors tu vas vite venir sur mon dos, nous serons plus rapide ainsi. En revanche si tu pouvais récupérer Masamune pour moi…*

Quelle étrange sensation que la voix de Saied dans ma tête. Il y avait de quoi s'inquiéter quand un odieux personnage s'infiltre dans notre tête, vous ne pensez pas ? Je n'eus même pas le temps de réagir qu'il était devant moi et me remettait sur pieds aussitôt. Très rapidement le fondit sur l'arme laissée à l'abandon, au mépris de ma cheville hors service. Elle n'était heureusement pas loin, aussi je pu très vite revenir, après avoir jeté un regard inquiet aux monstres qui s’apprêtaient à revenir à la charge. Je sautais sur le dos du loup, attrapais le vieux et l'embarquais par le même mouvement.

- Fonce, Saied !

Aussitôt dit, aussitôt fait. Le loup n'attendit pas une seconde de plus pour partir à vive allure. Cependant en cours de route il semblait avoir de plus en plus de mal, la charge étant trop lourde. Je ne me faisais aucune illusion, il s'agissait de mon armure... Mais cela n'avait rien de grave car le décors était redevenu étroit autour de nous, difficile d'accès à ces géants, qui, de toute façon, avaient déjà été semés. Le paysage défilait autour de nous et avec lui, un sentiment d'apaisement m'envahit. Enfin tout était terminé, nous allions enfin retrouver une vie normale.

Chose dite, chose faite. Nous revoilà à la case départ. Je descendis avec précaution du loup et demandais au vieillard de m'aider à marcher. Ainsi je m'éloignais un peu, le temps que mon mari retrouve sa forme initiale, et peut être, de nouveau habits, si la transformation... Hem, bref. Je restai donc suffisamment longtemps de lui. Le vieux avait sorti une petite mallette de premiers soins et m'appliquait un paume apaisant ainsi qu'un bandage de fortune. Je ne pouvais encore utiliser ma magie, elle était bien trop rare et peu puissante. Il me fallait récupérer avant, aussi je l'en remerciais bien volontiers.

Puis, Saied nous rejoignit. Je m'aidais du vieillard pour me relever et m'approcher de mon mari. Je ne dis rien, tout d'abord, mais je lui envoyai une claque mémorable.


- Bien ! Maintenant mon grand j'ai des choses à te dire. Ça, c'était pour avoir osé m'embarquer dans une histoire pareille ! On ne traite pas une femme ainsi, en l'envoyant au suicide ! Plus jamais tu m'entends ? Plus jamais tu me fais ça ! J'ai cru que j'allais mourir abruti ! Et toi aussi t'as faillis mourir, t'es vraiment un crétin ! Tout ça pour de l'argent ! Vas te trouver un boulot correcte si tu tiens tant à gagner de l'argent, outre celui que j'ai, au lieu de nous faire vivre dans une mini chambre crasseuse où je suis obligée de dormir avec un sale radin et te suivre dans des lieux hostiles ! T'as assez décidé comme ça, tu n'as pas à diriger ma vie ! Et cesse de m’appelle Paysanne quand tu parle comme une bûcheron ! T'es vulgaire, méchant, inconscient, suicidaire, mesquin, je te hais, je t'aiderai plus jamais, je ne te suivrai plus jamais dans tes lubies absurdes !

Je me tournai vers le vieillard, implorante

- Maintenant payez-nous je vous en conjure, j'en ai assez maintenant de tout ça. J'ai risqué ma vie pour ce machin qui vous est si précieux alors je n'ai plus qu'une hâte : En finir.
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MessageSujet: Re: Une relique dans la jungle [terminé] Une relique dans la jungle [terminé] Icon_minitime1Lun 13 Fév - 2:17
Le vent c’était levé, les bourrasques a ras de terre faisaient valser le peu d’herbe qu’il y avait autour du temple. L’atmosphère était emplie de rage et d’envie de sang, cette tension lourde était presque palpable et devenait pesante. Mon grognement bestiale aux pieds de Katerina montrait que j’étais prêts a extirper la vie de quiconque viendrait a notre rencontre. Elle se pencha, sa démarche était étrange : elle semblait souffrir au niveau du bas de la jambe. La colère fit irruption en moi : j’avais envie de la venger des créatures qui lui avaient fait ça mais je risquais d’en être incapable. La magie qui coule dans mes veines va ce faire de plus en plus rare et je n’imagine même pas l’état dans lequel je vais être lors de ma retransformassions. Une fois Masmune dans ces mains elle se jeta sur mon dos, un bond rapide et je me retrouvais a côté de l’archéologue qui ce fit attraper par le col. Cela allait être dur de sortir de ce bois avec les deux sur mon dos.

-Fonce Saied !

A vrai dire je savais très bien ce que j’avais a faire ce n’étais pas la peine de me le dire. Je secouai la tête doucement, le vent faisait danser ma fourrure et les deux monstres avaient armés leurs armes. Je n’aurais qu’une seule chance pour sortir tout le monde de là. Je pliais légèrement les pattes avant, ancrais mes pattes arrière de façon a prendre le maximum de vitesse. Le crocodile fit un léger pas en avant : ils avaient peur, comme si l’idole que tenait le vieux les terrifiait. Mais ce ne fut que de courte durée car il lança son hachoir dans ma direction : c’était le feu vert. Je bondis en l’air évitant l’arme qui s’encastra dans le sol. Je retombais sur le plat de la lame et refis un bond en avant. La bête écarta les bras comme pour m’arrêter mais j’étais trop rapide : enfin c’est ce que je pensais. Le problème était ce poids que j’avais sur le dos, l’armure de katerina était bien plus imposante que je l’imaginais et mes capacités physiques le ressentaient. J’allais être pris dans une étreinte mortelle, je posais mes pattes avant sur le sol pour dévier de ma trajectoire non sans mal car la blessure que j’avais guérie n’était juste plus visible mais ce n’était pas pour autant que j’étais guéri.

Mais ma fierté m’interdisait de montrer le moindre signe de faiblesse. J’haletais, formant un petit nuage de chaleur devant moi. Le crocodile n’était plus en mesure de me causer des problèmes mais le chacal c’était une autre histoire. Il me fixait, comme si il cherchait a communiquer avec moi mais sans y parvenir. Il ancra sa jambe gauche devant lui et prit sa faux sur le bout de la garde pour tenter de m’atteindre avec sa portée. J’esquivai le coup et ne perdis pas une seconde pour fuir ce combat qui n’était pas a mon avantage. L’amplitude du coup fit perdre l’équilibre a mon adversaire ce qui me permis de sauter au dessus de lui dans une impulsion sauvage. Je pu atterrir sur une banche épaisse et me propulser en avant pour quitter cette endroit. Je me cru a l’abri quand le vent siffla a mon oreille avant que je ne vois la faux de la bête s’encastrer sur un arbre tout prêt de moi. Je ne vous ment pas quand je vous dis que j’ai bien cru qui passer mais je ne perdis pas de temps pour m’échapper et laisser les deux créatures loin derrière moi. Puis une voix résonna dans ma tête :


*Maitre loup, tu ne sais pas ce que tu viens de sortir du néant. Nous qui avions prêté serments de protéger cette relique meurtrière tu viens de libérer des puissances obscure. Qu’importe la puissance que tu semble posséder tu ne seras pas en mesure de protéger cette femme rien que par la force de ta volonté. Un jour tu reviendras chercher notre aide mais jusque là deviens plus puissant...*

De quoi pouvait bien parler ce monstre ? Cette idole serait donc quelque chose de terrible ? Qu’es que je m’en fous après tout. Je ne suis pas là pour réfléchir sur les conséquences de mes actes mais pour effectuer un travail. C’est un peu tard pour avoir un cas de conscience dans cette situation.
La lumière du soleil couchant ce faisait voir au loin mais j’avais de plus en plus de mal a avance, j’allais au bout du bout de mes réserves de magie. Je sais très bien que je vais le regretter mais qu’importe…

Une fois sortit de la jungle le vieux et Kate prirent leurs distances. Et je repris ma forme humaine : mes os craquèrent de nouveau, mes affaires étaient déchirées et mon torse était encore ouvert sur trente centimètre de longueur. Je pliais sous la douleur, profitant de ce moment de solitude pour souffrir en silence. J’étais vraiment dans un sale état. J’avais envie de demander a Katerina son soutien, qu’elle m’aide a me guérir et qu’on disparaisse de cet endroit qui empestait la mort.
Je refermai ma veste pour ne pas faire voir ma plaie qui saignait. Mon visage habituellement froid avait prit des marques de douleur et quand j’arrivais enfin a hauteur de ma femme et de l’archéologue une vive douleur sur ma joue ce fit sentir et ma tête ce balança sur le coté. Je posais ma main sur la joue endolori. Cette femme venait de porter la main sur moi, une claque qui avait résonné et qui fit s’envoler les oiseaux des environs.


- Bien ! Maintenant mon grand j'ai des choses à te dire. Ça, c'était pour avoir osé m'embarquer dans une histoire pareille ! On ne traite pas une femme ainsi, en l'envoyant au suicide ! Plus jamais tu m'entends ? Plus jamais tu ne me fais ça ! J'ai cru que j'allais mourir abruti ! Et toi aussi t'as faillis mourir, t'es vraiment un crétin ! Tout ça pour de l'argent ! Vas te trouver un boulot correcte si tu tiens tant à gagner de l'argent, outre celui que j'ai, au lieu de nous faire vivre dans une mini chambre crasseuse où je suis obligée de dormir avec un sale radin et te suivre dans des lieux hostiles ! T'as assez décidé comme ça, tu n'as pas à diriger ma vie ! Et cesse de m’appelle Paysanne quand tu parle comme un bûcheron ! T'es vulgaire, méchant, inconscient, suicidaire, mesquin, je te hais, je t'aiderai plus jamais, je ne te suivrai plus jamais dans tes lubies absurdes !

C’était donc la façon dont elle me voyait ? Moi qui avait passé mon temps a la protéger. Je reconnais avoir merdé : cette aventure avait eu le mérite de nous forcer a travailler ensemble mais c’était contre ma volonté. Nous ne devions pas rencontré des créatures pareilles, nous ne devions pas voir la mort en face. Je me tenais debout, les jambes engourdis a cause de la perte de sang, ce même sang qui commençait a descendre sur mon pantalon noir.
Kate se retourna et demanda notre dû au vieux bonhomme. Non seulement de me voir sous forme de loup l’avait terrifié mais de voir Katerina s’énerver ne l’avait surement pas rassuré. Il secoua la tête comme pour confirmer son envie de finir cette aventure a son tour. Il sortit de sa poche une sacoche contenant notre paye. Après une poignée de main avec ma femme il s’en alla sans demander son reste.

Katerina se retourna a nouveau vers moi, le regard aussi froid que le blizzard et une colère sans nom la faisait bouillonner. J’avais envie de lui répondre mais mes forces m’abandonnaient, ma tête commençait a tourner et les vertiges ce faisaient de plus en plus fort. Je pliai sous la douleur et tomba a genou sur le sol. Je posai une main sur le sol et l’autre me servis a ouvrir ma veste. Ma plaie saignait abondamment.


-Je te l’accorde que là j’ai merdé. Mais c’est peut être la dernière fois alors t’en fais pas tu vas bientôt l’avoir ta liberté. Après tout j’ai peut être pas joué franc jeu avec toi, te traitant comme une mois que…

La douleur me crispa le visage, du sang me montait aux lèvres. Je pris appuis difficilement sur mes jambes qui tremblais pour être a hauteur de Katerina.

-… une moins que rien, mais c’est ma nature. Cet être abominable que tu déteste n’a pas toujours été ainsi, mais c’est le seul moyen que j’ai de me protéger alors ne me…

Je ne pu finir ma phrase que je perdis conscience, tombant dans les bras de Katerina. J’avais l’impression qu’elle criait mon nom mais mon esprit était ailleurs. J’allais retrouver mon grand père derrière la porte de la mort ? Ma vision ce troublait et le visage de Kate n’était plus qu’un mirage sur mes paupières. C’était la fin pour moi ? S’il te palis sauve moi, j’ai envie de… partager … du temps avec toi…


[hrp: quête terminé, le rp ce continuera dans l'event de la saint valentin]
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