Sigrid s'engagea dans une ruelle sombre, voulant fuir la place du marché, qui était pour elle beaucoup trop grande, trop remplie, trop agitée. 

Trop de monde, trop de vie qui s’entremêlait, trop de joie qui éclatait, trop de bonheur qui flamboyait. Sigrid en avait assez. Elle savait que tout ces gens, aussi heureux soient-ils, aussi gentils pouvaient-ils paraître, n'hésiteraient pas si quelqu'un était différent d'eux, ils se ligueraient contre lui avec toute la force dont ils étaient capable, il le détruirait et lui empoisonnerait la vie. Elle connaissait cela, elle en avait été victime. Les êtres humains sont tellement égoïste. 

Au moins, à l'endroit où elle allais, ils connaissaient leurs vices et ne les cachaient pas. 

Un tournant encore, et elle arriva à l'endroit qu'elle souhaitais : l'autre face du marché, le marché noir. 

Des esclaves enchaînés levèrent la tête et l'observèrent pitoyablement. Elle ne leur prêta pas attention et continua son chemin. Un peu plus loin, un homme à l'apparence louche, caché derrière une étale où était entreposé des articles tout aussi suspects que lui, la suivit du regard pendant un peu trop de temps au goûts de la jeune femme. Ce n'était pas lui qu'elle cherchait.

Elle cherchait un travail, et quelqu'un qui pourrait l'employer. 

Elle entra dans une taverne minable, où les acheteurs et les vendeurs de ces commerces douteux se reposait quelquefois. à l'intérieur, il faisait sombre, encore plus que dans les ruelles mal famée où elle avait mis les pieds. dans l'air flottait une odeur d'alcool et de fumée. 

Elle balança une pièce d'argent à l'aubergiste, en commandant une chope de bière. Même si ce n'étais pas la meilleure qualité, elle restais buvable. Puis, elle alla s'installer à une table où on pouvait voir la globalité de la pièce, tout en restant discret. Ainsi, Sigrid pouvait observer les gens, et détecter un employeur potentiel, sans se faire remarquer, tout en sirotant sa boisson.

Cela faisait un moment maintenant que nous traînions en mer. Je dirais bien au moins six mois à piller les navires alentours et du coup on allait s’arrêter faire une pause au port d’Alcambord. Comme notre rafiot n’était pas le seul à mouillé on n’allait pas être repéré comme ça. Je dirais que l’on avait bien un ou deux jours de repos pour nous avons que quelqu’un découvre qu’un bateau pirate était appareillé au port comme si de rien n’était.

Je venais assez souvent dans ce petit port quand j’avais du temps donc autant aller là où j’allais le plus souvent me ressourcer. Je prévins la capitaine avant et filais comme le vent à travers les passants et les étals des marchands. Ce côté lumineux ne sied guère à un pirate c’est pour ça que je suis passé dans l’autre aile du marché, le marché noir. Celui où tous les pires bandits rodaient. Celui ou des personnes comme vous et moi étaient vendus comme esclaves tels des meubles que l’on remplace une fois cassé.

Cette atmosphère respirait le danger. Tout le monde regardait tout le monde d’un air méfiant et avec des yeux parfois meurtrier ou espiègle l’air de dire toi dans pas longtemps tu vas perdre ta bourse ou la vie. C’était dans des lieux comme ça que je me sentais vivant. Je ne m’ennuyais jamais ici, car il finissait toujours par y avoir une baston ou un truc dans le genre. Les meurtres ça arrive aussi, car les assassins se font de plus en plus fréquents dans la région. On ne les repère pas forcément comme ça, mais ils peuvent être n’importe où. Pour cela qu’il faut rester prudent par ici.

Bref, je tournais à un angle de rue et entrais dans ma taverne favorite. Celle-ci était tenue par un ami de longue date que je venais voir le plus souvent possible pour garder le contact. J’avançais donc jusqu’au bar et commandais un Whisky sec sans glaçon. Je pensais ensuite aller à ma table personnel quand je vis quelqu’un qui y étais assis.

Tiens donc un étranger ?

Il est arrivé il y a peu, évite de faire un esclandre je veux garder ma boutique indemne vu que la dernière fois tu me l’a déjà abîmée.

Encore désolé pour ça, mais l’autre m’avait cherché aussi. Bref, je vais essayer d’être le plus courtois possible.

Je bus d’une traite mon verre et allait jusqu’à la table ou était l’étranger. Je pris la chaise la retournais et m’asseyais les coude sur le dessus de la chaise.

Yo étranger. Tu dois venir de loin pour prendre cette table, car personne ne s’assied ici à part moi. Je suis Wulfrick, mais mes amis m’appelle Wul. Comme je ne partage pas ma table avec des inconnus je te prierais de te présenter.

Sigrid venait de finir sa choppe lorsqu’un apparemment habitué de la taverne entra. Il parla avec familiarité au patron et commanda un whisky, mais elle ne lui accordai qu’une attention minime. Cepandant, il leva la tête vers elle. Sigrid devint méfiante lorsqu’il recommenca à parler avec le patron, mais plus bas, de sorte qu’elle n’entende pas. Il finit son alcool et se dirigea alors vers elle.
Il retourna la chaise et s’assit dessus. Hasard ou pas ? Dans cette position, il était protégé par le dossier de la chaise d’un éventuel projectile venant d’elle-même. Si il avait fait exprès, il était assez malin. Elle fit un sourire amusé. Puis, il s’adressa à elle.
"-Yo étranger. Tu dois venir de loin pour prendre cette table, car personne ne s’assied ici à part moi. Je suis Wulfrick, mais mes amis m’appelle Wul. Comme je ne partage pas ma table avec des inconnus je te prierais de te présenter. "
Mince. Elle avait fait une erreur de débutante. Elle n’avais pas demandé à l’aubergiste, et maintenant la voilà qui se retrouvait à la table d’un habitué du marché noir.
Tant pis, ce genre d’homme avait souvent une faiblesse… Les femmes. Et vu la manière dont il lui avait parlé, il n’avait pas encore remarqué, ni les agréable courbes du corps de Sigrid, ni sa jolie figure.
Elle ouvrit donc sa cape,  pour qu’il est un apercu des vêtements en cuir et en lin moulant de la jeune femme, et, faisant tout de même attention à ce que ses cheveux cache ses oreilles pointues, baissa sa capuche, reculant un peu dans la pénombre pour que lui seul puisse apercevoir la délicatesse de son visage, ses longs cheveux rose pâle et ses yeux gris perle. On aurait dit une fille fragile, Sigrid, sans la détermination dans son regard et dans ces gestes. Elle posa ses coudes sur la table, mettant sa poitrine et son décolleté en avant, comme sans le faire exprès. Le visage de Wulfrick changea alors d’expression, et la jeune demi-elfe sut qu’elle avait gagné. Elle se retint de faire un sourire vainqueur , sans y parvenir tout a fait, et alors que les coins de ses lèvres se relevais, elle murmura d’une voix douce mais légèrement charmeuse et provocatrice :

"-Excuse-moi, je n’étais pas au courant. Je m’appelle Sigrid… Mais je peux changer de place, si je te dérange… " 

Le fait d’avoir mis la chaise dans cette position pour m’asseoir était une protection contre une éventuelle attaque. Après tout, j’étais un pirate donc je ne serais pas étonné que d’autres veulent me tuer. Il y a plusieurs raisons qui pourraient donner envie d’engager un assassin à mes trousses, le fait que je pique les femmes des autres, que je pille les réserves de rhum de certains ou encore que je détruise leur bateau avant même qu’il ne quitte le port pour la première fois. Donc forcément prudence est mère de sûreté chez moi.

Cet étranger ou plutôt étrangère vu les formes qui apparaissait sous ses vêtements n’était pas une habitué. Comme tout le monde savait pour ma préférence pour les femmes elle pouvait très bien être là pour me tuer. Cependant, elle n’avait pas l’air d’en montrer de quelconques signes pour le moment. Quand elle découvrit sa tête de sa cape je vis un visage juste magnifique. Comment une femme pouvait-elle être aussi belle dans un monde comme celui-ci ? C’était incroyable, son teint, ses yeux sa chevelure, tout chez elle aurait plus à n’importe quel homme. Étais-ce une ruse pour me tromper ? Peut-être, mais il était très difficile d’y résister.

En plus, j’avais maintenant une vue parfaite sur sa poitrine et j’en étais que plus charmée. Je la regardais un peu trop d'ailleurs ça devait être flagrant. J’imagine pas le plaisir des yeux si elle était nue…Bref, j’avais du écarquillé les yeux de surprise en voyant sa beauté fulgurante, donc je repris un peu de constance avant de lui répondre me raclant un coup la gorge.

Sigrid…c’est très jolie et original comme vous d’ailleurs. J’imagine pas le nombre de jalouses que vous devez faire à chaque fois que vous découvrez votre beau visage. En attendant, ne vous inquiétez pas vous ne me déranger pas. J’étais surtout curieux qu’une personne se mette la vue ma réputation.

Je lui souris en continuant la conversation. Après tout, j’étais venu là pour passer un peu de bon temps et parler avec une femme aussi belle c’était un passe-temps des plus délicieux.

Puis-je vous offrir un verre pour ma rudesse ?

Sigrid observai avec  amusement les différentes émotions qui passait sur le visage de l’homme qui l’avait accosté. Méfiance d’abord, puis surprise lorsqu’il avait découvert, admiration, puis enfin, excitation lorsque les yeux de Wulfrick s’attardèrent sur les douces courbes de sa poitrine. Le visage de cet homme était un livre ouvert.

Perdu dans la contemplation de la demi-elfe, il ne répondit pas tout de suite. Puis il se reprit et se racla la gorge avant de prendre la parole, avec sur les lèvres un demi-sourire éloquent : il la désirait, c’était évident. Cepandant, il eut la courtoisie de ne pas le dire immédiatement et de répondre poliment, en la vouvoyant alors qu’une minute plus tôt il la tutoyait.

"-Sigrid…c’est très jolie et original comme vous d’ailleurs. J’imagine pas le nombre de jalouses que vous devez faire à chaque fois que vous découvrez votre beau visage. En attendant, ne vous inquiétez pas vous ne me déranger pas. J’étais surtout curieux qu’une personne se mette la vue ma réputation."


Puis ses lèvres s’étirèrent et  le sourire de l’homme se fit plus charmeur lorsqu’il lui proposa de lui payer à boire, en compensation de la "rudesse" dont il avait fait preuve.
Elle accepta, faisant néanmoins attention. Lorsque sa boisson arriva, elle remercia le tarvernier d’un sourire avant de reporter son attention sur Wulfrick :

"-Partageons cette boisson à notre rencontre, Wul. "

Et d’un geste, elle l’incita à boire la première gorgée, le provoquant du regard. Comment allait-il réagir à ça ?

Cette jeune femme était vraiment fascinante et aussi très méfiante. Quand les verres arrivèrent je vis bien sa réaction. Elle ne comptait pas boire en première. Je souriais. Quand même j’étais avant tout un gentleman, je n’étais pas du genre à empoisonnée une femme que je ne connaissais pour ainsi dire pas. Je ne voyais pas l’intérêt de faire ça. Bon après si elle essayait de m’assassiner cela pouvait être une possibilité à envisager, mais pour le moment elle n’avait pas l’air d’avoir quelque chose contre moi. Je pris donc mon verre sans hésitation et commençais à le siroter tranquillement. Puis le reposais sur la table pour qu’elle en fasse de même.

Ne vous inquiétez pas le verre n’est pas empoisonné. A moins bien sûr que vous ayez mis vous-même quelque chose dedans.

Je continuais de la détailler tout en buvant le second whisky que l’on m’avait apporté. Je me demandais ce qu’une aussi jolie femme pouvait bien faire dans ce sale trou à rat. Ce n’était pas franchement un endroit qui lui convenait enfin après c’était mon avis. Du coup, j’essayais de m’informer un peu et de savoir peut-être aussi ses intentions, si elle comptait rester un moment ou non histoire d’alimenter la conversation. Enfin, pas que je l’avoue…

Alors, pourquoi une femme aussi belle que vous se balade dans un coin aussi malfamé que celui-ci ? Si vous restez un petit moment je serais ravi de vous servir de guide ~.

Oui je sais vous allez me dire que je drague, et alors ? Elle’ est belle, je ne suis sûrement pas le plus moche du coin et on a l’air aussi libre l’un que l’autre, alors bon je peux tenter ma chance. Et puis ce n’est pas comme si j’avais peur de tomber sur une femme qui est prise. Dès fois c’est encore plus excitant de séduire une femme qui a déjà un homme dans sa vie.

Je ne vous oblige en rien bien sûr, c’est comme vous le souhaitez.

Oh. Tiens donc. Il avait compris que c'était pour éviter de se faire empoisonner qu'elle l'avait incité à boire en premier.
Ce Wulfrick n'étais décidément pas le dernier des idiots, bien qu'il sembla obnubilé par la beauté de la demi-elfe. Effectivement, il la buvait toujours du regard, comme s'il voulait que le moindre détails du corps de Sigrid s'incruste dans sa mémoire et n'en ressorte jamais. Elle rit intérieurement en imaginant le visage qu'il ferait si elle se mettait nue devant lui ; assurément, ce serait un spectacle pour le moins amusant.

Et puis, elle avait du temps pour les loisirs devant elle. Il lui restait assez d'argent de son dernier assassinat pour tenir environ trois semaine, elle aurait bien trouvée un nouveau contrat d'ici-là. En attendant, pourquoi ne pas prendre du bon temps ? Le dénommé Wulfrick était apparemment tout disposé à lui en donner… Elle en eut la confirmation lorsque, d'un ton charmeur, il lui dit qu'il pouvait lui servir de guide pendant son séjour ici, après lui avoir demandé ce qu'une "si jolie fille" faisait dans ce quartier miteux. Elle lui adressa un sourire mystérieux, acceptant néanmoins de répondre en partie à cette question :

"-Je cherche un contrat, mais pour l'instant je ne vous en dirais pas plus ~. Cependant je dois vous avouez que votre proposition me tente bien…~"

Sigrid n'étais pas née de la dernière pluie et savait parfaitement qu'il la draguait, et cela ne lui déplaisait pas. Enfin, elle commençait à avoir l'habitude, à chaque fois qu'elle enlevait sa capuche, il y avait quelqu'un pour réagir comme ça. Mais c'était tant mieux. Après tout, qui penserait, en voyant un visage aussi délicat, qu'il appartenait à une assassin ? De plus, les hommes aveuglés par sa beauté faisaient des cibles faciles. C'était décidément très pratique, d'être aussi belle, pour le travail que Sigrid effectuait. 

Reportant son attention sur Wulfrick, elle fit un sourire séduisant : 

"-Alors, et si vous me faisiez visiter ?~"

C’était vraiment dingue la vitesse à laquelle j’avais été obnubilé par elle. D’habitude je ne suis pas aussi benêt avec une femme, mais là c’était je ne sais pas un truc nouveau. L’impression d’un certain danger qu’elle dégageait m’attirait désespérément à elle. J’allais finir par y passer si je continuais à être aussi négligent. Elle était trop belle pour ne pas qu’il y est anguille sous roche, mais d’un autre côté je n’arrivais pas à bien raisonner en sa présence. Raisonner avec autre chose que son cerveau n’est parfois pas facile à gérer…

Bref, je restais là en train de la regarder revenant sur ces yeux magnifiques. Cette lueur de malice que je lisais dans son regard me faisait penser qu’elle s’amusait de mes réactions. En même temps avec une femme j’étais toujours un vrai livre ouvert chaque chose se lisait sur mon visage et le désir plus que toute autre chose. Il était clair que si elle me disait oui je n’allais pas lui dire non. Elle me tirait de ma contemplation quand elle prit la parole. Je ne pensais pas qu’elle répondrait à ma question, même si pour le coup elle restait très évasive et mystérieuse. Cela me donnait encore plus envie de creuser.

Comme ça elle cherchait un contrat. Mais quel genre de contrat ? Serait-elle pirate sans que je ne le sache ? Non, pas possible alors quoi ? Oh pis je verrais bien au moment voulu après tout j’étais venu ici me vider la tête pas me la remplir alors autant profiter du moment présent. Ce que j’avais le plus retenu c’est qu’elle était bien tenter par la visite guidée. C’était le point le plus positif de la journée. Je n’allais donc pas me faire prier pour lui faire visiter cette magnifique ville portuaire avec tous ces avantages. Elle me fit un sourire reprenant la parole pour montrer qu’elle était prête et que c’était quand je voulais.

Ce sera un honneur charmante Sigrid veuillez me suivre.

Je ne savais pas trop quoi faire pour le moment. Lui prendre la main me paraissait un peu trop brutale alors quand elle passait devant moi je la pris par l’épaule pour la faire circuler dans la taverne en lançant des regards noirs à tout va l’air de dire faites gaffes ou vous mettez les mains. D’ailleurs une fois sortit de la taverne j’enlevais ma main ne voulant pas paraître goujat ou autre vu que je n’avais pas demandé la permission. Faut dire aussi que je n’étais pas trop du genre à demander ce que je pouvais faire…

Je vous propose une petite visite du marché lumineux si on peut dire, des places importantes et pour finir, si cela vous dit bien entendus je peux vous faire visiter mon bateau vu que tout l’équipage est descendu pour se revigorer. Je donne cet ordre, mais si vous voulez faire autrement je suis tout ouïe.

Sigrid remit sa capuche avant de se lever et de prendre les devants pour sortir de la taverne. Wulfrick, décidément tomber sous son charme, posa la main sur l’épaule de la demi-elfe pendant qu’il traversait la salle. Cela ne la dérangeait pas, au moins personne ne risquerait de faire des remarques grivoise ou insultantes sur le physique de Sigrid, qui ne supportait pas d’être prise pour une fille de joie. Elle avait quand même certaines valeurs et tenait à son honneur d’assassin. D’ailleurs, en général, si quelqu’un disait ce genre de chose à la jeune fille, il était fort probable qu’on retrouve son cadavre le lendemain matin, sans que personne sache ce qui c’était passé.
Wulfrick cependant enleva sa main dès qu’ils furent sortis. Puis il lui exposa son programme. Sigrid retint une grimace, mais après son guide semblait disposer à écouter les moindres remarque de l’assassin, alors elle demanda toutefois :

"-Pourrait-on éviter les endroits trop rempli ?... Je ne me sens pas très à l’aise au milieu de la foule. "

Elle releva au passage qu’il avait un bateau. Il n’avait pas dit si il était un hors-la-loi ou pas. Cependant, Sigrid l’avait rencontré au marché noir, et c’était un habitué. Hors le marché noir était destiné aux personnes plutôt louche. Elle en déduit donc rapidement que Wulfrick était un pirate. Il avait précisé que "l’équipage" n’y était plus, et non "son équipage". Donc, pas capitaine. Elle se demanda si il était haut-placé. Pour ce qu’elle savait des pirates, ils avaient une hiérarchie très établie.

Mais bon, cela ne l’interressait pas non plus plus que cela, donc elle ne posa pas la question. Elle attendit juste qu’il réagisse à la remarque qu’elle avait faite.

Je souris en voyant que Sigrid n’avait pas l’air de s'indigné de ma main sur son épaule. Peut-être avait-elle une idée derrière la tête elle aussi ? Ben quoi ? Ce serait mentir que de dire que je n’ai pas d’idée derrière la tête moi. Je pense qu’elle en est bien consciente vu comment je la regarde depuis qu’elle à découvert sa tête de sa capuche. Elle n’a pas l’air de s’en plaindre pour le moment donc on verra bien ce qu’il adviendra de cette journée. Une fois sortie de la taverne, je sentis chez elle comme un malaise quand je parlais du planning que je pensais effectuer. Mes pensées se confirmèrent quand elle parla.

Apparemment, elle n’aimait pas trop la foule. Ok ce n’était pas un problème, il y avait une forêt pas loin. Visiter la nature était pas mal aussi. Il y avait une petite clairière pas mal en plus, bien éclairée et avec pleins de fleurs différentes. Le parfum des fleurs s’y mélangeait et c’était une expérience très appréciable pour ceux qui n’y était jamais allé alors pourquoi pas l’emmener là-bas ? Ce n’est pas parce que j’ai des vues sur elle que je ne suis pas un minimum romantique. Au contraire, j’aime montrer aux femmes que je ne suis pas juste un mec qui veut coucher. Je veux qu’elle prenne plaisir à être avec moi et celle-ci encore plus que les autres. Allez savoir pourquoi vu que je ne le savais pas moi-même. Elle m’hypnotisais peut-être…

Pas de problème on change tout. J’avais pensé à autre chose donc on va faire ça, mais il va falloir me faire confiance. C’est mon endroit à moi donc je veux le garder secret. Ainsi je vous fais confiance également pour ne pas dire le chemin emprunté.

Je lui fis un clin d’œil et un signe de tête pour qu’elle me suive. Je ne voulais pas paraître grossier lui bandant les yeux surtout qu’elle n’aurait sûrement pas eu assez confiance pour le faire. Faut dire que n’importe qui ne le feraient pas dans cette ville même pour tout l’or du monde. Il ne faut pas être négligent dans ce genre d’endroit.

Là où l’on va la foule ne vous gênera plus vous pouvez me croire.

Wulfrick écouta sa remarque et changea immédiatement son programme.
Apparemment il voulait l'emmener dans un endroit secret que personne d'autre ne connaissais, donc il ne risquerait pas d'y avoir du monde. Il insista tout de même sur le côté intime de cet endroit.

"-Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas dans mes habitudes de révéler les secrets des autres, répondit-elle. J'en ai moi-même un certain nombre et je détesterais que quelqu'un les révèle si jamais il les apprenait."

Elle le suivit donc. Ils quittèrent rapidement la ville et se dirigèrent en direction de la forêt. 

Au fur et à mesure, Sigrid se rapprocha de Wulfrick, et finit par lui murmurer sensuellement à l'oreille :

"-Mais ce sera un plaisir de visiter votre bateau, une fois que vous m'aurez montrer cet endroit. ~"

Lorsqu'il la regarda, sans doute pour vérifier si elle ne plaisantait pas, elle fit son sourire le plus sexy, le plus charmeur et qui en dévoilait beaucoup sur ses intentions…

C'était fait exprès, bien sûr. Sigrid voyait que sa beauté faisait effet sur lui presque plus que sur n'importe quel autre homme, il serait dommage de ne pas profiter de cette occasion de s'amuser. Elle espérait que la réaction de Wulfrick serait… Distrayante. ~

Je souris voyant que cette chère Sigrid et moi avions à peu près les mêmes principes. On avait la même opinion pour le moment, alors fallait espérer que ça continue. Je n’étais pas du genre à m’engager sur le long terme avec une femme, mais prendre du bon temps ça ne faisait jamais de mal à personne. Et elle ne me suivrait pas comme ça si elle ne voulait rien en retour. Peut-être se disait-elle pareil. Après tout c’était une belle journée pour flâner, flirter et peut-être plus si affinités.

Une fois dans la forêt un silence s’installa entre nous. C’était assez pesant ne sachant pas ce qu’elle pensait. Surtout que j’étais super négligent, je la laissais me suivre et prenait la tête de la file alors que si ça se trouve elle n’attendait que ça que je tourne le dos. Ma raison me disait de rester sur mes gardes mais le reste du corps n’en avait strictement rien à faire, il suivait son instinct. Celui-ci me disait que je n’avais rien à craindre pour l’instant alors je l’écoutais peut-être au péril de ma vie qui sait ?

Je sentis soudain qu’elle se rapprochait de moi et ne put éviter de mettre une main sur le pommeau de mon épée. Elle me murmura quelque chose à l’oreille qui fut très sous-entendu. Bordel, elle avait bel et bien remarqué le pouvoir qu’elle avait sur moi et elle continuait d’en jouer. S’amusait-elle avec moi ou voulait-elle vraiment tout ça pour se vider l’esprit ? Je resserrais mes poings pour me contrôler, mais j’avais beau essayer de penser à autre chose je n’y arrivais pas. Mon corps bougea presque tout seul et je la plaquais doucement contre un arbre nos visages à quelques millimètres l’un de l’autre.

Je crois qu’il en sera très difficile de patienter jusqu’au bateau…

Mes mains étaient de part et d’autre de son visage et je la regardais avec des yeux remplis de désir envers elle. J’étais un pirate et je ne manquais jamais de cran donc quitte à me prendre un râteau autant essayer de voir ce qui allait se passer après ça…Je l’embrassais avec fougue ce qui transmettait sans peine mes émotions de l’instant présent. Alors soit elle me rendait le baiser soit au revoir mon cruel. Dans les deux cas, c’était de sa faute pour m’avoir provoqué. Elle savait très bien que j’aurais une réaction de ce genre j’en suis persuadé, c’était donc peut-être ce qu’elle souhaitait pour rajouter un peu de piment entre nous deux.

Sigrid fut légèrement surprise de la réaction du pirate lorsqu’il la plaqua doucement contre l’arbre, mais cela la fit sourire de plus belle. Il avait du cran. Il murmura à son tour, en disant qu’il lui serais très difficile d’attendre d’être arriver au bateau. Le regard de Wulfrick à cet instant précis ne montrait qu’une seule chose : le désir, le profond désir qu’il ressentait pour elle. La jeune demi-elfe n’avait jamais vu un regard aussi intense et en fut comme hypnotisée. Aussi, lorsqu’il l’embrassa, lui transmettant tout le désir qu’il avait contenu depuis le début, elle n’hésita pas à le lui rendre, ses lèvres douces contre celle du jeune homme, le rendant même encore plus fiévreux et passionné en se collant contre lui et en passant les bras autour de son cou.

A la fin du baiser, elle se dégagea un peu, haletante. Elle aussi le désirait, c’était quelque chose d’assez nouveau pour elle… d’habitude, elle se contentait de jouer avec les hommes, mais elle n’en retirait pas plus de plaisir. Alors que là, ce n’était pas pareil… mais… ce n’était pas le moment de penser à ça. Pour l’instant, elle se concentra sur Wulfrick…

"-Je crois que maintenant… ça risque d’être difficile pour moi aussi…", susurra-t-elle en hasardant ses douces mains sur la nuque, les épaules, le torse de l’homme contre elle.


Stoppant ses paumes sur ses pectoraux, elle glissa doucement ses douces lèvres contre le cou du pirates, le mordillant légèrement. Elle l’entendit chuchoter son prénom, et remonta sa tête vers lui pour le regarder à nouveau dans les yeux, avec un sourire.

Le fait qu’elle se mit à sourire après le plaquage contre l’arbre m’avait disons encourager à continuer sur ma lancée. Ce baiser était juste une tuerie. Ces lèvres étaient délicieuses. Et elle me le rendait plutôt bien, le rendant encore plus torride qu’il aurait pu l’être en se collant davantage à moi et en m’enlaçant le cou. Autrement dit elle n’était pas du tout contre le fait que ça se finisse comme ça au contraire sinon elle m’aurait rejeté comme une vieille chaussette. Je vis sans mal le désir qu’elle ressentait pour moi. Son regard était aussi ouvert que le mien à ce sujet.

Elle se dégagea un peu pour pouvoir respirer avant de venir me caresser le cou puis descendant jusqu’à mon torse. Je souriais, car j’avais beau être le premier qui avait été hypnotisé, elle n’avait pas non plus résisté à mes charmes. Elle avait raison les endroits calmes et sans personnes c’était largement mieux pour faire ce genre de rapprochement. Elle finit par glisser son visage dans mon cou pour me le mordiller de ses dents et je ne pus m’empêcher d’échapper son prénom. Elle aurait du s’appeler Désirée, ça lui serait bien allé comme second prénom…

Quand elle revint à la hauteur de mon regard avec un sourire je lui rendis avant de l’embrasser une seconde fois plus tendrement, tandis que mes mains parcouraient son corps et ses courbes avec impatience. Je délaissais ensuite à regret ses lèvres pour embrasser son cou et remonter lui mordiller l’oreille. C’est là que je m’arrêtais surpris sur le coup. Elle avait des oreilles pointues comme les elfes alors ça voulait dire qu’elle en était une ? Je comprenais maintenant sa beauté séraphique. Mais je n’allais pas la faire attendre plus longtemps pour autant laissant mes dents mordiller ces belles petites oreilles voulant voir si c’était un point sensible chez elle aussi.

Tes oreilles sont magnifiques tout comme toi..., disais-je dans un soupir laissant mon souffle parcourir le long de son oreille.

Peut-être que la plupart détestait les sangs mêlés ou autres, mais moi je m’en fichais éperdument. Elle n’avait pas perdu de charme pour autant.

Alors qu’il l’embrassait à nouveau, mais plus tendrement cette fois, les mains de Wulfrick devinrent baladeuses. Il semblait vouloir explorer chaque recoin du corps de Sigrid avec ses doigts, et celle-ci n’avait pas l’intention de l’en empêcher. Il arrêta le baiser et commença à embrasser le cou de la jeune demi-elfe, en remontant le long de sa peau. Celle-ci, remplie de désir, avait complètement oubliée son statut de sang-mêlée. Aussi, lorsqu’il souleva les cheveux raides de la jeune femme, et s’arrêta, surpris de la forme de ses oreilles, la réalité frappa celle-ci de plein fouet, et, pendant un instant, elle eut peur qu’il la rejette à cause de ça. Cependant le pirate ne semblait guère s’en soucier et le prouva en se mettant à mordiller ses même oreilles. Aussitôt, Sigrid frissona et poussa un petit gémissement qu’elle ne put contenir, et elle rougit. Ses oreilles était beaucoup plus sensible que celle d’un être humain normal, mais personne ne les avait jamais touchées jusqu’à maintenant, alors elle ne pouvait pas le savoir. Mais ce que Wulfrick venait de faire donna à Sigrid encore plus de désir, c’était vraiment une nouvelle expérience sur elle, d’avoir autant envie de quelqu’un. Et puis, ce qu’il venait de faire, c’était… c’était… elle ne trouvait pas de mots qui qualifiait cela. Wulfrick lui murmura quelque chose au creux de l’oreille, mais Sigrid n’en compris pas grand chose, se remettant à peine de ce qu’il venait à la pointe de ses oreilles.
 

La jeune femme n’arrivait plus à contrôler son corps. Elle ré-attira Wulfrick à elle et l’embrassa à nouveau, ouvrant fébrilement les boutons de la chemise du pirate, laissant ses mains explorer le torse de celui-ci, beaucoup plus librement maintenant qu’il n’y avait plus la barrière des vêtements. Puis sa main descendit, descendit, jusqu’à arriver sur l’entrejambe devenue dure du pirate. Sigrid ne voulait pas être en reste, elle voulait aussi lui donner du plaisir, ce n’était pas drôle sinon. Elle commença d’abord à caresser à par dessus le pantalon, et sentit l’homme frémir de plaisir.

Cette jeune femme qui m’avait tant hypnotisé était juste trop mignonne. Je ne pensais pas qu’elle aurait du sang d’elfe, mais cette partie de mystère qu’elle avait gardé et que je venais de découvrir me rendit fier. Cela prouvait qu’elle était tellement dans l’instant qu’elle en avait oublié un de ses plus grands secrets sûrement. Je commençais à comprendre un peu mieux pourquoi elle errait dans des lieux aussi sordides que le marché noir. Elle ne devait pas être bien acceptée parmi les autres dus au fait qu’elle était différente. Mais bon ce n’est pas un truc qui allait me gêner moi. Quand je voulais quelque chose je finissais toujours par l’obtenir alors qu’elle soit humaine ou seulement à moitié m’importait peu du moment qu’elle ne disait pas non à mes caresses.

C’était d’ailleurs loin d’être le cas. On aurait dit qu’elle s’était enivrée de l’atmosphère. Le gémissement qu’elle avait poussé quand j’avais pris soin de son oreille me fit comprendre qu’elle était encore plus sensible que les humaines à ce niveau-là.  En plus de ça elle rougissait c’était trop craquant. J’allais aimer la taquiner je le sens, mais elle n’était pas moins active pour autant. Elle commençait déjà à me dessaper tout en reprenant d’assaut mes lèvres, ouvrant les boutons de ma chemise pour palper directement la peau nue de mon torse. Décidément c’était un endroit que la plupart des femmes affectionnait. Elles aimaient toutes parcourir le torse avec insistance et douceur. Et ça avait le don de m’exciter davantage.

Ma virilité était en train de prendre de l’ampleur dans mon pantalon et celui-ci commençait à me serrer.
Quand elle commença à faire descendre sa main pour venir caresser mon entrejambe, je gémis de plus en plus fort, mon souffle haletant de cette soudaine adrénaline si enivrante. Si elle jouait autant avec moi j’allais finir par la déshabiller comme un gros sauvage… Fallait que je respire et que je me contrôle. Du moins si j’y arrivais, parce que là c’était de pire en pire je sentais qu’elle n’allait pas se contenter de rester à l’extérieur du pantalon.

Je repris donc le dessus sur elle venant déboutonnée sa cape pour la faire retomber et voir un bel ensemble sombre, mais très sexy. Je lui enlevais le haut sans attendre puis lui embrassait la poitrine insistant sur les tétons que je finis par prendre en bouche chacun leur tour pour la faire vibrer davantage.

Wulfrick, apparemment très excité par les caresses de Sigrid, était lui aussi passé à la vitesse supérieur et avait enlevé la cape, puis le haut de Sigrid sans qu'elle ait le temps de faire quelque chose. 
Le pirate descendit sa tête sur la poitrine de la jeune femme et commença à s'y activer. Sigrid sentait ses lèvres parcourirent sa poitrine, et elle soupira légèrement de plaisir lorsqu'il prit en bouche ses tétons durcis. C'était bon, mais ça n'excitait pas Sigrid autant que lorsqu'il lui avait mordillé les oreilles…

D'une main, elle aggripa ses cheveux noirs, essayant d'ouvrir la braguette de l'homme avec l'autre.

Après quelques secondes d'acharnement, elle y arriva, et bien décidée à ne pas se laisser dominer, elle glissa sa main sous le tissu du dernier vêtements de Wulfrick en empoignant sa virilité, et serra un peu, autant pour l'exciter que pour lui signifier qu'elle ne se laisserait pas soumettre. Le gémissement rauque qu'il poussa alors excita encore la jeune demi-elfe, qui colla alors sa poitrine contre le torse du pirate, sans lâcher ce qui faisait de lui un homme et commençant même de faire des va et viens avec la main qui le tenait…

Sa peau avait un goût particulier. Un goût de reviens-y tout le temps quoi ! Nan, mais à part ça elle était douce et sucrée et n’importe quel homme saint d’esprit ne laisserais pas passer une chance comme celle-ci de l’avoir tout pour lui au moins une fois. Par contre je n’étais pas sûr de ne la vouloir qu’une fois. Surtout qu’elle mettait la main à la pâte si je puis dire ça comme ça même si ça ne paraît pas très ragoûtant comme ça.

C’était la première fois qu’une femme faisait en sorte de me faire plaisir autant que je le lui en procurais. D’habitude elles se laissaient faire, mais elle, elle était différente. Elle ne voulait pas se laisser dominer, elle voulait comment dire surpasser l’autre comme si pour elle l’amour était aussi un combat à gagner. C’était une façon de voir les choses qui me plaisaient bien vu la tournure que ça prenait.

Elle reprit l’assaut sur mon membre mettant sa main dans mon pantalon sans attendre une seconde de plus. Elle me le prit à plein main l’air de dire je ne serais pas la seule à être dominé. Sigrid…elle était vraiment merveilleuse. Tout ce que je recherchais chez une femme. Je commençais à gémir de plus en plus fort avec ces gestes sur mon membre. Elle me caressait avec insistance pour reprendre le dessus, mais si elle croyait vraiment que j’allais me laisser faire elle se trompait la petite dame ~.

Je me retenais à l’arbre derrière elle d’une main à cause de ses caresses incessantes qui faisait trembler mes jambes. Je baissais limite ma tête sur ses épaules et c’est là que j’attaquais. Je vins lui mordiller l’oreille avant de la lui lécher avec sensualité. Je n’en restais pas là allant lui caresser de la main son autre oreille.

Je crois que j’ai trouvé ton plus grand point faible à moins que tu n’en caches encore un ~.

Wulfrick poussait de plus en plus de gémissements au fur et à mesure des mouvements de la main de Sigrid. Elle s'aperçut que les jambes du pirates tremblait, et il se retenu à l'arbre qui était derrière la jeune femme. Il donnait l'impression de lâcher prise, laissant sa tête se baisser un peu plus vers l'épaule de la demi-elfe à chaque gémissement… elle compris son piège trop tard.

Il lui mordilla l'oreille un nouvelle fois, et rajouta une couche en lui la léchant de manière très sensuelle, caressant l'autre en même temps. À ses actions, Sigrid ne put retenir des petits cris de plaisir. C'était… c'était trop… 

Il fit un sourire malicieux en lui disant qu'il avait trouvé son point faible, sans laisser de repos à ses oreilles et elle murmura en réponse, rougissant de plus belle :

"-Aah… A-arrête…"

Le corps entier de la jeune femme était brûlant. Elle n'en pouvais plus, le désir était trop fort. Elle le voulais, là, maintenant, tout de suite. Elle accéléra les va et viens que sa main effectuait sur la virilité du pirate et les rendit plus ample, en dégageant le caleçon qui la gênait. Elle attendais qu'il fasse le premier pas pour enlever les vêtements qu'il restait à Sigrid, car elle se refusait à le faire elle-même : c'eut été lui prouver qu'elle le désirait et qu'il pouvait faire ce qu'il voulait d'elle. Et si elle le désirait ardemment, ce n'était pas pour ça qu'elle allait se laisser faire…

J’avais touché au bon endroit. Ces oreilles étaient vraiment très sensibles et à peine je les touchais elle gémissait alors maintenant que j’en prenais très grand soin elle avait l’air au bord de ses limites. Je sentais qu’elle devenait impatiente et qu’elle voulait vite passer à la suite, mais la fierté de notre sang mêlé adoré ne m’avait pas échappé. Elle n’avouerait jamais qu’elle voulait passer à l’étape supérieure et elle le montrerait encore moins. A ce niveau-là des hostilités c’était à moi de faire en sorte que les choses avance vu son caractère. Il n’y avait aucun soucis avec ça après tout c’est loin d’être un châtiment de déshabiller une femme aussi belle.

Je lui enlevais donc toutes les fringues qui lui restaient les laissant glisser sur ses jambes tout en lui embrassant le ventre puis remontais à son niveau. Je la pris par les cuisses pour la porter et l’embrassais avec fougue tandis que j’entrais en elle avec douceur. Le but n’était pas de lui faire mal…Je saurais vite si je n’allais pas assez vite ou autre vu qu’elle s’occuperait de me le dire ou du moins de me le faire comprendre donc pour le moment je commençais en douceur. Elle était vraiment humide et c’était d’ailleurs pour ça que j’étais entré en elle sans mal. Le coup des oreilles c’était génial, j’allais avoir du mal à ne pas recommencer juste pour la taquiner un peu ~.

En attendant, j’avais enfin ce que je voulais. Et c’était pareil pour elle. Depuis le début on jouait au chat et à la souris. Maintenant c’était terminé et pour vous dire un truc, je ne savais pas du tout qui était le chat honnêtement, mais quand je l’attaque aux oreilles c’est sûr que c’est moi…Cela lui fait énormément d’effet plus que n’importe quel autre attouchement. Il ne valait mieux pas qu'elle trouve mon point sensible sinon j'allais passer un sale quart d'heure de revanche.

Wulfrick finit par comprendre c eque Sigrid voulait, car il continuait de la faire gémir en s’acharnant sur ses oreilles. Mais finalement, le pantalon de la jeune femme glissa le long de ses jambes pour tomber par terre. Il embrassa la peau pâle du ventre de la demi elfe, avant de remonter pour l’embrasser à nouveau. 

La jeune femme sentit les mains du pirates lui empoiger les cuisses puis, d’un coup… Il fût en elle. Sigrid ne put retenir ses gémissements. C’était si bon…  et il était rentré si facilement… Cet homme la rendait folle.

Mais elle voulait se venger, il avait trop jouer avec ses oreilles… Elle aussi voulait découvrir son point sensible. Alors, faisant des mouvements de hanches pour qu’il aille un peu plus vite en elle, elle aussi se mit à lui mordiller la lèvre inférieur, les oreilles, le cou, la nuque, les épaules, tout en continuant à lui caresser le torse, ses mains glissant sur la peau bronzée de Wulfrick, le long de son dos, sur ses fesses, pour remonter surs ses bras, ses tétons…  Sigrid voulait absolument trouver ce qui donnerait encore plus de plaisir au pirates, son point le plus sensible, comme elle et ses oreilles.

C’était dingue le bien que ça faisait quand c’était elle. C’était la première fois que je ressentais une envie aussi indescriptible pour quelqu’un. J’avais tout fait pour la rendre ivre de désir et une fois fait j’étais satisfait et l’avait pénétré avec soulagement. Nos gémissements se mélangeaient dans l’air, mais c’était loin d’être fini. J’avais vu sans mal qu’elle était en train de parcourir mon corps pour se venger. Elle était vraiment enivrante. Cette envie qu’elle avait de ne pas rester inactive était juste délicieuse. Elle avait même commencé à balancer ses hanches elles aussi pour que j’aille plus vite et plus loin en elle.

Ses lèvres et ses mains parcouraient tout mon corps en même temps que notre échange. Elle cherchait et allait finir par trouver. Ce serait la première qui réussirait à le trouver. Je souriais la regardant faire énormément d’efforts pour trouver son but. C’est là qu’elle finit par le trouver. Elle me mordit le trapèze le muscle se trouvant entre l’épaule et le cou. Mon corps frissonna comme jamais auparavant et mon corps pris un degré de chaleur en plus.

On dirait bien que tu as trouvé ce que tu cherchais…

J’allais prendre cher maintenant qu’elle savait. J’imaginais bien qu’elle n’allait pas se contenter de si peu. Mon châtiment allais tombé dans peu de temps…

Sigrid, enivrée de plaisir, avait l’impression de fondre. C’était la première fois qu’elle avait autant de plaisir à cet acte. Et ce n’étais pas seulement que Wulfrick était bon amant, non, même si ça ne gâchait rien. Leurs corps semblaient fait l’un pour l’autre. Plus il allait profondément en elle, plus elle ressentais de plaisir.
Leurs gémissements qui s’emmêlaient devenait plus fort à mesure que leur peau devenait glissante et facilitait leurs mouvements. Sigrid redoublait d’effort pour trouver le point sensible de Wulfrick, lorsque celui-ci tressaillit en poussant un feulement de plaisir. Il  lui fit un sourire :


"-On dirait bien que tu as trouvé ce que tu cherchais…"

Cela confirma à Sigrid qu’il avait compris ce qu’elle cherchait, et qu’elle l’avait trouvé. Il avait tressailli lorsqu’elle avait mordue…  Là, au trapèze, sur la zone qui reliait l’épaule et le cou. Elle le léchouilla lentement et sensuellement pour vérifier, et il enfouit sa tête dans le cou de la demi-elfe en gémissant. Oui, c’était bien ça. ~


Elle recommença à mordiller la zone, passant les bras autour de lui pour accéder au trapèze de l’autre coté avec sa main. Elle le caressa sensuellement en continuant avec ses lèvres, sa langue et ses dents sur l’autres. Elle voulait que Wulfrick monte au septième ciel avec elle, parce que là, elle était assez près d’y arriver. Elle ne supporterais probablement pas si il se remettait à lui caresser les oreilles, d’ailleurs.  Alors, elle continua de prendre soin des zones sensibles du pirate, pour qu’il ressente autant de plaisir qu’elle.

J’étais vraiment en train de frémir d’une force incroyable, j’allais finir par jouir à force de sentir ses douces mains et sa langue contre mes deux points sensibles. Elle en profitait ouvertement à tel point que je finis par faire tomber ma tête sur son épaule. Ma respiration était haletante et je sentais mon corps être de plus en plus chaud. C’était fou comme elle pouvait me faire de l’effet avec quelques caresses. J’étais mal barré comme ça, j’allais finir par craquer avant elle. Je ne voulais pas ça ce serait m’avouer vaincu alors autant faire en sorte qu’elle vienne en même temps que moi et comme ce qui lui faisait le plus d’effet était ses oreilles la solution était toute trouvée.

Même si je tremblais de out mon être sous la vague de plaisir qu’elle me prodiguait je lui caressais les oreilles en partant du bout puis les frôlaient du doigt. Je continuais également les mouvements de bassin au rythme des siens. Nos corps se complétaient comme s’ils étaient faits l’un pour l’autre. Je n’avais jamais ressenti une telle symbiose avec une femme jusqu’à maintenant. Je me demandais si elle pensait la même chose que moi. Mais bon après j’étais peut-être le seul à penser à un truc pareil.

Je souriais quand même bien content d’une telle finalité. Bon j’espérais quand même un peu plus que ça et qu’on n’allait pas se quitter juste après ça genre bon ben c’était bien à plus. Je la fixais de nouveau du regard me concentrant sur elle et son plaisir pour ensuite l’embrasser avec tendresse.

Sigrid je n’en peux plus…je vais…

Sigrid n'avait jamais vécue une telle alchimie avec personne. D'habitude, les hommes voulait juste la posséder alors elle se jouait d'eux, mais là…

La demi-elfe ne se reconnaissait même plus. Elle ne reconnaissait pas la Sigrid coincée contre un arbre, collée contre cet homme qui lui faisait perdre la tête, gémissante, haletante et les joues rosies par le plaisir.

Ses gémissements se muèrent en petits cris lorsqu'il recommença à caresser ses oreilles.

Alors, elle oublia tout, son nom, son passé, ses pensées, pour se perdre dans l'extraordinaire plaisir de l'instant présent, quelque chose qu'elle n'avais jamais ressenti auparavant, comme une langue de chaleur et de plaisir qui s'enroula autour de chacun de ses muscles, comme un éclair de volupté qui la foudroya sur plaçe, alors que son dos se cambrait sous le plaisir et que son corps brûlant se resserai autour du membre de Wulfrick.

Les fines lèvres roses de la jeune femme, entrouverte, ne pouvait plus contenir les bruits qu'elle faisait en s'abandonnant à la jouissance. À cet instant précis, pour Sigrid, il n'y avait plus que leur corps entremêlés ; c'était la seule chose qui comptait pour elle. Puis Wulfrick jouit à son tour, se déversant en elle, en poussant un long gémissement.

Tout le corps de la jeune demi-elfe se détendit. Elle appuya sa tête contre le torse du pirate, épuisée, même en sachant que si il la lâchait, elle s'effondrerais par terre.