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" Laïdchenn Conleth "
Laïdchenn Conleth
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Quand les grands esprits rencontrent la bête. [ PV Edvard ]

MessageSujet: Quand les grands esprits rencontrent la bête. [ PV Edvard ] Quand les grands esprits rencontrent la bête. [ PV Edvard ] Icon_minitime1Jeu 15 Mai - 12:39
HRP:

Le jeune alchimiste laissa la brise lui caresser le visage, balayer ses longues mèches en un courant glacial. Ce froid lui piqua ensuite la peau, soudain moins apprécié du jeune homme qui frissona et remonta la cape, qui n'était pas sienne contre sa nuque. Son propriétaire devait avoir froid, le pauvre...Ainsi loin du feu, l'air était bien plus froid qu'il ne le laissait croire. Ses iris clairs brillèrent sous la dernière valse des flammes puis il ramena son attention vers l'homme non loin, se déplaçant toujours en sa direction. Ce dernier venait de saluer une enfant et sa mère qui, éloignée , lancèrent un dernier regard en sa direction. Amusé,Conleth leur fit une petite révérence, signe que tout allait à merveille. Il remarqua alors son ainé se rapprocher alors d'un pas rapide, semblant troublé. Laïdchenn perçut une lueur d'angoisse dans son regard, un certain malaise envahir Edvard alors qu'il relevait une main vers lui. Quelque paroles s'échapèrent des lèvres de l'homme, une serie de mot qu'il n'eut pas la chance d'entendre en entier.

Le turquoise posa un pied devant l'autre, ses griffes creusant dans la terre à l'instant ou une vague inquiétante le traversait sauvagement. Il Releva le menton, aux aguets puis percevant un bruissement puis un mouvement...trop rapide, il tenta un volte face brusqué, maladroit. Son coeur s'arêta net. 

Trop tard...

Une ombre, une lueur meurtrière au creux de deux billes illuminés....

Enfin, une douleur déchirante à la jambe.La sensation de nombreuses lames à double tranchant s'enfonçant dans sa chaire, déchirant sa peau, paralisant ses muscles d'une vague brulante. Une sensation lui remontant droit au coeur, lui brouillant la vue, trompant ses sens. Il bascula. Son corps heurta brusquement le sol et à peine eut-il sentit la terre froide sous son visage qu'on l'entraina brusquement au creux du sombre univers vegetal. Ses doigts se crispèrent, ses longs ongles traçant de longues marques dans le sol avant d'heurter une branche...une emprise qui ne fut pas des meilleure....

Un hurlement, un cris se mêlant à celui des gens affolés. A son nom qu'avait écrié Edvard. 

Ces cris furent vite dispercés dans l'air, portés loin. Un simple echo. Les lieux furent d'ailleurs rapidement voilés de noir. Ce fut un leger coup à la tête qui le ramena à la réalité, son crâne le faisait souffrir, comme la totalité de son corps, trainé à ras le sol comme une vulgaire poupée de chiffon. Du sang reluisait à son front, couvrant sa jambe dénudée. Cette chose n'aurait pas pu s'attaquer à la seconde ...? C'était quoi aussi cette idée de porter un pantalon inegale...? Enfin...la brume sombre couvrant ses yeux se dissipa lentement, le laissant entre voir une créature énorme...Il eut du mal à y percevoir tout détails, seulement, cette silouhette ressemblait vaguement à celle d'un énorme canidé. 

Laïdchenn battit un moment des cils pour tenter de s'évadé de ces points noirs puis sentit sa gorge se serrer. Un gémissement étouffé quitta ses lèvres alors qu'il sentait la cape d'Edvard s'arraché de son cou, voletant sous la brise, accrochés contre une branche basse. Il serra les dents, ce soudain choque l'ayant poussé sous adrénaline. Tant pis...de toute façon, il doutait qu'il reverrait un jour cet homme. Non...il chassa vite fait cette pensée, refusant de se laisser dévorer sans même agir. Cherchant à se concentrer sur ses runes et non la douleur rampant contre tout son corps, les pupilles de l'alchimiste s'amincirent à l'instant ou une vague foudroyante attaquait sa jambe blessée. Multiples filaments electriques la tracèrent pour heurter la solide machoire refermée contre sa chaire sanglante. Effet de surprise réussis car aussitôt le puissant choque électrique envoyé, son corps fut balancé quelque mètres plus loin, faisant quelque tonneaux avant de s'étaler dans un buisson épineux. Que de chance.

Heureusement...cette course s'était enfin arrêtée. Le jeune homme toussotta un instant, roulant sur le côté pour s'appuyer sur un coude. Un dernier filament bleuté parcourut sa jambe puis plus rien...cette simple contre attaque lui avait déjà couté ses forces à peine reprises. Le jeune homme referma les paupières, se plongeant dans un espace ou la douleur ne l'atteignait plus, ou elle était réduite a une simple brise glaciale...comme celle qui l'avait carressé à peine quelque minutes plus tôt. 

Un grognement sonore.

" Bravo Laïdchenn...tu l'as énervé...quel génie tu es..."

Un frottement.

"...Ah...tiens le voilà..."

Un vent chaud, une odeur désagréable...

Il ouvrit les yeux sur la machoire ouverte ...si près de son visage. L'haleine de la créature le fit plisser le nez, refermer les yeux et un rire sonore quitta ses lèvres. Cette ironie...dévoré par un loup énorme. Ridicule....

Une nouvelle douleur fit son apparition, la bête venait tout juste de plaquer l'une de ses pattes puissante contre ses cotes, écrasant son corps contre le sol. Un gémissement quitta sa gorge sous la sensation désagréable de ses os se pressants. Cette plainte fut accompagnée d'un léger cris, les griffes acerées de la bête creusant a présent ses vêtements, sa peau. La créature s'était arrêté à la limite de sa chaire...Dévoré...ou alors taillé en pièces ?...Une nouvelle décharge...Il n'y parvaint malheureusement pas. E turquoise hurla a nouveau. Cette fois, pour simple libération, simple appel à l'aide...
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" Edvard Pëmross "
Edvard Pëmross
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Quand les grands esprits rencontrent la bête. [ PV Edvard ]

MessageSujet: Re: Quand les grands esprits rencontrent la bête. [ PV Edvard ] Quand les grands esprits rencontrent la bête. [ PV Edvard ] Icon_minitime1Sam 17 Mai - 3:41
Les yeux d’Edvard s’étant accoutumé à la noirceur, ils distinguaient les masses sombres et dansantes que formaient la végétation puis, comme le lit d’une rivière asséchée, le sillon que la bête avait créée en traînant sa proie au travers de la forêt. L’Alchimiste était loin d’être un pisteur aguerri, mais la terre retournée et les branchages fendus se démarquaient aisément dans la densité du sous-bois. Il suivit ainsi le tracé précaire, se murant dans un silence qui fit monter sa propre angoisse. Le monstre avait-il tout simplement brisé la nuque de Laïdchenn d’un coup de gueule ? Ou alors, le turquoise s’était peut-être assommé contre un tronc d’arbre, probabilité fort envisageable vue la façon dont il se faisait trainer comme un vulgaire sac de jute. Cela aurait expliqué pourquoi il ne répondait pas à ses appels. Edvard préférait de loin la deuxième hypothèse à la première.

Sa cape, laissé accrochée à une branche basse, se prit soudain dans ses jambes. Pëmross fit un bond sur le côté en hoquetant, croyant avoir foncé droit dans le corps diaphane d’un fantôme ou toute autre bestiole effrayante que son subconscient s’amusait à imaginer. Quand il réalisa de quoi il s’agissait, il la ramassa avec un geste rageur, se sermonnant mentalement de sa stupidité. Pas Odin, ce n’est pas dans cet état qu’il saurait faire face à un loup géant ! Il coinça le vêtement sous son bras, cette dernière pensée lui rappelant soudainement que si, en effet, il parvenait à trouver Laïdchenn, c’est avec son ravisseur qu’il devrait négocier sa garde. Un froid l’envahi au niveau du thorax et ses mains devinrent engourdis. Tant pis, il continua sa progression, se disant que l’inspiration viendrait forcément au moment opportun.

Une étrange lumière bleutée, vive mais brève, éclaboussa les arbres, s’estompant aussitôt. L’Alchimiste tressaillit et battit des paupières. Un éclair ? Le bois était pourtant silencieux. Une hallucination visuelle, peut-être. Il y eu un bruissement tout près, alors Edvard s’immobilisa et tendit l’oreille. Il aurait difficilement être plus tendu, on aurait dit qu’on avait coulé de l’acier dans tous les muscles de son corps et malgré l’air froid de la nuit, il chauffait comme une fournaise. Il se doutât un instant que sa Vérité, réveillée d’instinct par ce cocktail d’émotions fortes, y soit pour quelque chose.

Un rire.

Edvard tiqua. D’abord soulagé, puis énervé, il se fraya un chemin au travers d’un taillis en suivant l’origine du bruit. Comment ce petit con pouvait-il encore ricaner ? Puis il l’entendit soudain hurler et toutes supputations furent chassées de son esprit. Cette plainte lui fendit le cœur et l’électrisa dans un même sens, lui procurant plus d’énergie qu’il n’en faut pour vaincre un titan. La seconde d’après, il débouchait sur un dégagé de la forêt. La lumière de la lune diaprait le corps massif de la bête de gris et d’argent et faisait luire, sur le dos lacéré de Laïdchenn, ses chairs ensanglantées. Le loup, énorme, redressa sa lourde tête en direction du gêneur. N’appréciant manifestement pas qu’on le dérange durant son repas, il retroussa ses babines sur une rangée de crocs serrés et un grognement menaçant en franchit la barrière. La peur qui, faute de mieux, rendait Edvard plutôt arrogant, lui fit dire ceci :

- C’est un beau gros toutou que tu as là Laïdchenn.

Si le jeune lui répondait, c’était bon signe, mais dans tous les cas, Pëmross devait faire vite. Ce dernier détail fort pertinent se confirma lorsque la bête retira sa patte de sur le turquoise et avança lentement vers Edvard, la tête baissée et les yeux brillants comme s’il s’apprêtait à lui sauter à la gorge. Il ouvrait grand la gueule et poussait des grondements sourds, s’essayant certainement à l’intimidation, jaugeant si l’Alchimiste faisait le poids. Apparemment pas… car il bondit brusquement vers lui. Edvard eut tout juste le temps de lui jeter sa cape au visage et de s’écarter maladroitement. L’épaule du loup le heurta et lui fit perdre l’équilibre, le faisant s’étaler de façon très peu élégante, il faut avouer, au pied d’un arbrisseau. Il jura, ce qui était inhabituel pour lui, mais il était certain que les Dieux comprendraient que dans une telle situation on se fiche éperdument du châtiment dernier.

L’Alchimiste en était à se relever que la masse pesante de la bête venait le placarder de nouveau dans les feuilles. Il en eut le souffle coupé. Cette bête devait bien faire dans les 500 livres, si ce n’est pas plus ! Il entendait les crocs claquer près de son visage même si le loup avait encore la cape au travers de la tête, ce qui lui enlevait définitivement de sa crédibilité de redoutable prédateur. Il lutta quelques instants, ses propres grognements se mêlant à ceux de l’animal, et il enfouit ses doigts dans les poils pour y trouver une prise.

- SALOPERIE, TU VAS ME LÂCHER !?

Edvard tilta au propre son de sa voix qu’il ne reconnu pas. Si, voilà, elle ressemblait sensiblement à celle du dragon de son histoire, mais en plus forte. Caverneuse et vibrante, elle emplit l’air tel un bourdonnement de petites ailes. La bête n’appréciant pas de se faire ainsi torturer l’ouïe fine, elle donna un coup de patte qui lacéra l’épaule de notre protagoniste. La douleur vive acheva de faire éclater la violence de Pëmross et, secondé de sa Vérité qui vibrait dans ses fibres musculaires comme des électrons chauffés, repoussa brutalement l’animal qui tomba à la renverse. Le loup couina, surpris et peut-être même offusqué qu’un simple humain eut été plus puissant que lui. La cape tomba au sol et la bête dévisagea Edvard avec toujours autant d’animosité mais aussi avec une certaine crainte. L’Alchimiste savait que cette force spectaculaire ne durerait qu’un instant et il pria que le loup géant fut persuadé du contraire.

L’homme et la bête se jaugèrent mutuellement pendant un temps qui parut interminable à Pëmross. Il n’osait détourner le regard, mais l’envie de vérifier si Laïdchenn n’était pas mort vidé de son sang le tenaillait horriblement. L’énorme loup courba l’échine en lançant un ultime regard vers sa proie regrettée, puis s’éloigna en grommelant, la queue néanmoins basse. Cloué sur place, l’Alchimiste avait peine à y croire. Avait-il paru si menaçant que cela ? Il eut l’impression que la bête ne ferait que le contourner dans le noir pour mieux le happer par derrière, mais il n’en fut rien. Elle était partie, jugeant que le jeu n’en valait pas la chandelle ou que le turquoise n’avait pas un goût suffisamment délectable pour qu’on mérite de se battre pour une dernière bouchée.

Le choc passé, Edvard réagit. Il couru s’agenouiller près de Laïdchenn, grimaçant en voyant l’ampleur des dégâts. Il n’osa pas même mettre une main sur son épaule, de peur de lui faire plus de mal, et se rabattit donc sur sa tête. Il pausa une paume sur sa nuque, trop froide pour qu’il puisse être rassuré.

- Laïdchenn, parles moi. Tu crois que tu peux marcher ?

Edvard était doux mais ferme. La précarité de la situation le rendait étrangement pragmatique. Il massa la cervicale du jeune, voulant l’empêcher de se déconnecter de la réalité en maintenant un contact physique. Parfois, il en fallait peu.
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